La version du suisse de 56 ans, qui niait toute relation sexuelle avec deux plaignantes, est contredite par cette expertise de son téléphone et de son ordinateur remise lundi aux magistrats, selon une source proche du dossier, qui a confirmé des informations du Muslim Post.
Le Monde, qui a pu consulter les conclusions de ce rapport d’expertise informatique, explique que le portable de l’une de ses accusatrices surnommée "Christelle" met à mal la défense de l’islamiste. Alors que ce dernier se défend d’avoir eu des "rapports fougueux, de domination" avec plaignantes, huit messages en particulier ont attiré l’attention de la justice.
Les textos envoyés à "Christelle" les 9 et 10 octobre, dont l’authenticité a été confirmée, dessinent une autre histoire que celle de Ramadan qui dit l’avoir seulement vue 20-30 minutes dans le hall du bâtiment, et se rapprochent de la version de la femme qui affirme s’être retrouvée dans sa chambre et d’y avoir été violée avec une rare violence puis abandonnée en état de choc ces mêmes jours.