A l’heure d’écrire ces lignes, 19h30, 1 novembre 2017, une centaine de manifestants qui s’étaient rassemblés place du Jeu de balles à Bruxelles pour protester contre la loi anti-squat sont piégés dans la souricière que leur a tendu la police. Le cortège, qui s’est ébranlé après avoir rassemblé ses sympathisants, n’a pas pu faire 30 m à l’intérieur de la rue Blaes que des policiers anti-émeutes, présents par dizaines place de la Chapelle et Porte de Hal ont surgi et verrouillé la rue, dans une action manifestement bien préparée. Tout laisse penser qu’ils vont procéder à des contrôles d’identité systématique. Cette débouche de moyens humains (motards, policiers en civils, policiers communaux, forces anti-émeutes... et logistiques (camions, motos, camionnettes, ambulances, pompiers...) questionne sur l’idée que la ville de Bruxelles, l’Etat et la police se font du mouvement squat et prouve à quel point aucune contestation anti-autoritaire des lois répressives n’est tolérée. Elle démontre également la volonté de fichage systématique des personnes désireuses de porter une autre voix et un autre regard sur la dérive autoritaire du gouvernement.
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