" Si les prisons sont un miroir de la société, alors en France vous êtes très
mal lotis, et ces valeurs occidentales que vous voulez défendre dans le
monde entier, laissez-les en France, on ne peut pas infliger cela au
reste du monde "
Georg H ( prisonnier allemand en lutte , via le journal " L’envolée " )
Dans les prisons de France
Et ailleurs, d’évidence
Des matonnes et des matons
Des nazillonnes et des nazillons
Torturent, humilient, tuent
Des femmes détenues, des hommes détenus
Au nom de la société
Au nom des gens qui ont voté
Ainsi, tant de monde en complicité
De l’intérieur, parfois c’est dénoncé
Comme ce Eric Tino, ancien maton
Qui osa dénoncer d’autres matons
Violents psychopathes récupérés par le capital, c’est ainsi
Avec donc une mentalité propre aux nazis
Les prisons devenant
Ayant toujours été, finalement
Des lieux de torture psychologique
Des lieux de torture physique
De la violence permise par le capital
De la violence inhérente au fascisme libéral
Critique de la valeur
Valeur de la critique
Toute valeur est bourgeoise
Toute valeur est sournoise !
Comme
Pour les services secrets
Rien n’en sort, pourtant, tout se sait
Dont le cheval de trait
1) La monnaie
2) L’idéologie
3) La compromission
4) L’égo
Avec des officiers traitants
Si clandestins, invisibles, néanmoins voyants
Un métier du mensonge
Le mensonge du métier
Toute une discipline militaire
Taux de divorce élevé, l’agent doit s’y faire
Manipulation des cibles
La seule véritable bible
Des itinéraires de sécurité
La rupture de filature peut échouer
Mais, à vrai dire, dans une sotte société
Il n’y a décidément que de sots métiers
Ainsi
Aucun métier, je ne voulus pratiquer
Ou alors, juste de quoi pouvoir chômer
Car tout métier ne fait que renforcer la société
Ce sont tous les métiers de la société !
Il y a certes des degrés
Dans la nocivité des métiers
Flics, gendarmes, militaires, matons, commerçants
Beaucoup de fonctionnaires, forcément
Sans compter pas mal d’artisans
La malhonnêteté des métiers
Les métiers de la malhonnêteté
Et comme cependant
Et c’est bien désolant
Tout métier, même gratifiant, engraisse la société
Tout métier est bien de la malhonnêteté
Le capital des métiers
Les métiers du capital
Ce qui implique des esclaves salariés
Plus ou moins bien rémunérés
Dont la plupart sont hyperexploités
Comme
Les cinquante millions de personnes, du personnel domestique
Dont quarante deux millions sont asiatiques
Que l’on peut écraser comme des moustiques
Beaucoup venant de Manille, donc des Philippines
On les prend, on les jette, comme des épines
Comme
En Arabie saoudite ou au Liban
D’autres pays sont aussi leur Satan
Parfois ce personnel dort dans des niches
Et leurs chats, et leurs chiens
Sont bien mieux traités par les riches
Car à leurs yeux, ce personnel ne vaut rien !
Le monde de la fausseté
La fausseté du monde
Un peu
Comme le saucisson d’âne corse
Qui la plupart du temps n’est jamais corse
Tout y est importé
Tout y est mélangé
De ses gens
Le capital sait bien se moquer
De ses gens
Où toute profession sait le gaver
Voilà bien là un secret bien gardé
Pas besoin d’un officier traitant pour le constater
Pour le capital
Une façon subtile de se perpétuer
Partout dans le monde
Et ce à chaque seconde
Dans les prisons, des gens sont maltraités, violés, torturés
Dans des usines, des gens sont méprisés et aliénés
Dans des bureaux, des gens sont harcelés
La souffrance s’exportant, personne ne peut y échapper
Riches ou pauvres, elle est partout affichée
Toute une psychosomatique de radioactivité
Et de cela, même la plus grosse fortune ne peut se protéger !
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur " hiway.fr "