A propos de la libération animale, ne saviez vous pas que "les animaux qui tuent usuellement ont bien plus de relations sociales que ceux qui leur servent de proie" (1) et qu’il serait "est inutile de demander plus de poèmes d’amour et moins d’hamburgers" (2) ?
Et que "la connaissance de la nature, les inquiétudes écologiques et les réactions aux abus faits aux animaux ne sont pas le signe d’une humanité qui deviendrait consciente de son impact sur le reste de la planète [ ... mais que ... ] le capital possède le monde et qu’aucun propriétaire ne peut s’offrir de ne pas prendre soins de ses possessions" (3) ?
Que "ce n’est pas une coïncidence si un sens accru des conditions des animaux soit survenue en même temps que la nourriture industrielle et l’élevage dans le style des camps de concentration" (4) ?
Que "les managers tentent de rendre les lieux de travail plus sûrs et moins destructeurs (= plus productifs) d’un capital précieux : le travail. L’exploitation animale duplique ce procédé. Elle tend à moins expérimenter sur les animaux afin de recevoir plus d’eux , douloureusement s’il le faut, sans douleur si possible" (5) ?
Hein, franchement, où donc aviez vous la tête ?
NDLR : "Puisqu’aucun de nous n’est politiquement correct (PC), "man" signifie ici homme + femme, et "mankind" signifie humanité." (6)
http://troploin0.free.fr/biblio/animal/ ou
http://libcom.org/files/Gilles Dauvé- Letter on animal liberation.pdf
(1) page 5 ligne 6 : "Animals that kill usually have far more social relationships than those they prey upon."
(2) page 5 ligne 18 : "Our critique of capitalism is precisely that value production turns everything, whether meat or poetry, into commodity, and that it’s no use asking for more love poems and less hamburgers."
(3) page 6 ligne 11 : "Nature awareness, ecological worries and reactions to animal abuse are not signs of mankind at last getting conscious of its impact on the rest of the planet, but of the necessity for capital to think globally, and to take all past and present into account, from Maya temples to whales and genes. Everything it dominates has to be controlled and classifed in order to be managed. What is marketable must be protected. Capital owns the world and no owner can afford to be too careless about his possessions.
(4) page 7 ligne 3 : "It’s no coincidence that an acute sensibility to the condition of animals comes up at the same time as industrialised food and concentration camp style farming."
(5) page 8 ligne 25 : "Managers try to make the workplace safer and less destructive (= more productive) of a precious capital : labour. Animal exploitation duplicates this process. It tends to experiment less on animals in order to get more from them, painfully if it must, painlessly if it can".
(6) : Préambule : "As neither of us is Politically Correct, "man" here means man + woman, and "mankind" means humankind."