Nous refusons que, face à l’urgence vitale pour des milliers de personnes, la seule réponse
soit d’accroître les entraves opposées à la migration, notamment par le renforcement d’un
« partenariat » avec les pays tiers – d’origine ou de transit. Nous refuserons plus encore que
l’UE délègue auxdits pays tiers la charge de contenir les réfugiés loin de ses frontières, que
ce soit dans le cadre de la PEV ou du processus de Khartoum comme du « Programme
commun pour les migrations et la mobilité » (PCMM) récemment signé avec le Nigeria. Nous
jugerions indigne de les charger d’accueillir les réfugiés dont l’UE ne veut pas !