Homo sapiens
23 paires de chromosomes
Comme un premier tome
Environ 25000 gènes
Et trois milliards de lettres qui se promènent
Mais le deuxième tome
Le plus important
Celui qui façonne toute expression, l’environnement
Qui se nomme épigénétique
De l’épigénome moins académique
En fait
Des variations environnementales
Qui de l’expression des gènes, sont le canal
Comme à toute tige
Qui à sa lige
Comme donc l’apprentissage
Toujours austère et peu sage
De nos jours si sévères
De nos jours si réactionnaires
La machine s’impose partout
Plus aucun rapport humain
Ou alors, pour se serrer le cou
Et c’est forcément un ennemi, le voisin
Mais il faut se révolter quand même, surtout si c’est vain
C’est un autre monde sur la planète Terre, un monde alien
Les gangsters du pouvoir, ils et elles ont la main
Tous les médias
Et pas difficile de tout contrôler, voilà !
Pourtant
Des secrets prennent le vent
Comme certains lieux cachés
Où des gens sont interrogés et torturés
Comme donc, Homan Square
Du West Side de Chicago
Police Department Chicago
D’août 2004 à 2015
7000 personnes y serait passé
Tous les droits constitutionnels foulés au pied
Un lieu de détention toujours utilisé !
Chaque pays
Peut prétendre à l’inhumanité
Avec plus ou moins de cruauté
Mais pas de quoi s’étonner
Sur une planète où tout est si mal partagé
Ainsi
0,7 pour cent de la population mondiale
Possède 45,2 pour cent des richesses mondiales
Et gagne plus d’un million de dollars
Par an et par personne, il y en a marre
Ainsi
71 pour cent de la population mondiale
De la richesse mondiale, seulement trois pour cent
Gagnant de plus, moins de 10.000 dollars
Par personne et par an
Et 25000 personnes
Meurt de faim chaque jour
L’économie n’est vraiment pas bonne
Toutes les cinq secondes
Un enfant meurt de faim
Il est abominable, notre monde
Voilà là sa seule faconde
Je le relate dans mes écritures
Qui fouillent dans les ordures
Et un nouveau jeu
Pour ils, elles, eux
Mettre le bon titre
Sur le texte de chacune de mes épîtres
Et voilà que je refais le pitre !
Le capital
Est MINIGUN GAU - 2 A
6000 coups minute, pour tout tuer
Dix projectiles au mètre carré
Secteur comme un terrain de football
Quinze secondes de tir, plus aucun rôle
Et cela n’est pas d’hier, c’était la guerre du Viêt Nam
Toute guerre réclame sa came
Au fil des décennies
Le capital sait affiner sa stratégie
Parfois
Tout se fait en fausse douceur
Mais visible en est la douleur
Comme le décret du 30 juin 1941
Du nationaliste fasciste feu Philippe Pétain
Pour amputer la Bretagne, c’est un fait
D’un certain Pays nantais
De gré ou de force
Le capitalisme est toujours amorce
De la circulaire, de la loi, du décret
Il fait ce qu’il lui plaît !
Comme ainsi
7 millions de cochons
Avec les nitrates, bonjour la pollution
C’est en Bretagne
Mais ailleurs aussi, l’on se magne
Voici l’Asie du sud-est
L’industrie est toujours aussi bête
Avec la culture des palmiers
Et des incendies volontaires pour les multiplier
En septembre 2015, les gaz à l’effet de serre
Car, 1,7 million d’hectares, du feu dans l’air
Ce qui est encore supérieur, voilà
A la pollution annuelle des USA
Donc à son activité économique
Tout est démesure, tout est tyrannique !
Où chaque être humain
Comme tous les autres, se croient plus malins
S’imaginant auto-administré
Alors qu’en fait, il est hyper administré
Et que dans nos armées
Toujours des aristocrates pour tout superviser
Comme en France
Le chef d’Etat-Major des armées
Né en ( 1956 ) Pierre de Villiers
L’étatisme
Est une monarchie constitutionnelle
Des nobles, des gueux, de l’époque, déterminisme factuel
Pourtant
Ailleurs, l’herbe n’est pas plus verte
De la hiérarchie dans tout ce qui est bête
Et entre 1988 et 2008
Au moins 120.000 personnes
J’en reste aphone
Sont mortes en tentant de rejoindre l’Europe
La fraternité sur Terre n’est pas au top
La planète Terre n’a pourtant qu’un seul pays
Le pays de la planète Terre
Tyrannie, oligarchie, monarchie
Et la dictature de la fausse démocratie
Voilà bien tout ce qui nous conchie
Moi, je ne suis d’aucun réseau
D’aucune cour, donc d’aucun pipeau
Toute organisation nous tait
Tout parti nous tait
Soit du stalinisme
Soit du léninisme
Soit du fascisme
Soit du capitalisme
Soit du faux anarchisme
Ou le plus souvent
Les cinq à la fois !
Tout est maintenant sous vide
Tout est maintenant du grand bide
Plus aucun cinéma porno, d’antan
De l’épouvante, du gore, cinéma de gare
On rentrait, on sortait, c’était permanent
Pour y manger, pour y dormir, gueuler des slogans anars
En Allemagne ou à Paris
Pour les pauvres, des lieux de vie
Rien n’y valait une bonne masturbation
Devant une joyeuse copulation
Se vider les couilles
Pour ne pas devenir borné ou andouille
Mais ce monde d’aujourd’hui est pour les psychopathes
Pour ceux et celles qui jouent à l’épate
Comparativement, l’ange est le vampire des Carpates
Des Staline, des ( né en 1930 ) Toto Riina
Ce massacreur de la mafia
Mafia de la basse société
Qui s’oppose à la mafia de la bonne société
Celle de la politique, celle de la catholique
Celle aussi qui massacre, tue, élimine, plus bucolique
Et toutes les bandes rivales
De Palerme, Corleone, ailleurs, même carnaval !
Et la mafia politique
Avec aussi d’étranges tics
Et voici feu, le juif, ( 1893 - 1991 ) Lazare Kaganovitch
Qui le glorifiant, créa le terme de stalinisme, c’est dément
Avec le travail de l’apologie
L’apologie du travail
Pas étonnant avec cet éventail
Si en France, en 2013
1277 décès par des accidents du travail
74393 handicapés par des accidents du travail
Et grosso modo, chaque année, pratiquement
Le plus dégueulasse dans le même temps
Des gros patrons, au moins cent
Aux USA, ont des retraites
De la pensée, c’est vraiment la défaite
Qui valent celles de 50 millions de foyers américains
De l’humanité, toutes les sornettes
Et à défaut de plus, il faut faire le moins !
Tout individu
Suspect, est maintenant devenu
Dehors, chez soi, dans un quelconque transport
Et la plupart des gens sont d’accord
Ils et elles ont un flic dans la tête
La sexualité et les idées cadenassées, par une époque bête
Et si c’est cela le peuple
Comme feu ( 1862 - 1921 ) Georges Darien, polope
Alors, je suis aussi un ennemi du peuple !
Bête
Comme l’activité industrielle
Qui fait fondre les glaciers
Certes, découvrir des mammouths congelés
Mais aussi, un jour, des virus libérés
Et puis pour voir des mammouths
Il y a la grotte des cent mammouths
En Dordogne, à Rouffignac
Ils étaient les baleines de la terre
Laineux, méridionaux, des steppes
Aussi redoutés que magnifiquement beaux
Servant à se vêtir, à se nourrir, à construire, pour les parures
Bijoux, Sapiens lui mena la vie dure
Mais la chasse humaine moins que l’ostéoporose
Et du biotope abimé, de sa disparition, les clauses
C’est bien loin, maintenant, c’est le profit
Le seul espoir pour l’humanité humaine, c’est l’anarchie
Mais nous sommes un tableau de feu ( 1466 - 1530 ) Quentin Metsys
L’or, la cupidité, l’avarice, l’usure, l’intérêt, au final, le dépit !
Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur " hiway.fr "