Soirée-Repas conviviale et éthique autour du thème :
Un mundo donde quepan otros mundos ? Un monde qui inclut d’autres mondes
Soyez tous et toutes bienvenus !
Parce que vous êtes de plus en plus nombreux à côtoyer et découvrir Rencontre des Continents via nos activités ou le bouche à oreille. En quelques années à peine, du chemin a été fait et nous aimerions pouvoir partager avec vous en cette saison estivale un moment convivial et engagé ! Tout le monde est le bienvenu ! Vous, nos réseaux et les vôtres, les amis de vos amis, mais aussi les personnes qui ne nous connaissent que de nom ou qui découvrent à peine notre association ! Pour qu’ensemble, on continue à défendre une société plus juste et à propager des alternatives !
Des voix issues du Sud (cinéaste, écrivaine, ...) en témoigneront en ouverture de notre table d’hôtes du 22 juin
Où : "Les Fraternités du Bon Pasteur asbl" 365b, Rue au Bois, 1150 Bruxelles
Quand : Le dimanche 22 juin à 17h
Prix : (menu complet entrée-plat-dessert) : 20 € prix plein // 15 € étudiants // 8 € enfants
Inscription : goo.gl/LpsmdC
Infos : 02/734.23.24 & seb.kennes@rencontredescontinents.be
Aux côtés de la sauvegarde des équilibres éco-systémiques, et de la promotion de modes de consommation plus responsables et durables, la coexistence de la diversité dans nos sociétés en mutation est l’une des questions politiques et sociétales des plus fondamentales. Dans sa théorie de l’écologie des savoirs, Santos Boaventura de Sousa (2007) soutient que les lignes de partage qui séparaient, pendant l’époque coloniale, le vieux et le nouveau monde, subsistent de manière structurelle dans la pensée occidentale contemporaine.
Cette pensée contemporaine distingue toujours de manière implicite un monde humanisé de « l’ordre et du progrès », le nôtre, d’avec le monde sub-humain, déshumanisé du « désordre et du sous-développement », celui des Autres. Cette division au cœur des relations politiques et culturelles du système mondial actuel, exclut ou ne reconnait pas toute une part de notre humanité, abordée sous l’angle de la compassion ou l’exotisme, condescendants quand ce n’est pas celui de la peur. Cette pensée binaire, régressive, banalisée dans les contextes de crise, a été épinglée par Achille Mbembe comme un projet délirant « de construction de sociétés sans étrangers ». Elle se nourrit du phantasme de l’entre-soi, et de la construction de sociétés sans d’autre mémoire que celle produite par la grande machine à consommer et à standardiser.
Dans sa théorie de l’écologie des savoirs, Santos Boaventura de Sousa fait également trois constats fondamentaux, qui constituent les leviers d’une anthropologie émancipatrice dont Rencontre des Continents se réclame : la diversité « épistémologique » du monde est encore à construire ; toute connaissance est interconnaissance ; tout savoir est fait de coprésence.
Des voix issues du Sud (cinéaste, écrivaine, ...) en témoigneront en ouverture de notre table d’hôtes du 22 juin