Le CCIF (Comité contre l’islamophobie en France) les a également salués à sa manière, en les transformant en agents d’une campagne contre l’islam, étant entendu que, chez ces gens-là, quiconque ose décrire la réalité de l’islamisation est d’office accusé de vouloir bouter les musulmans hors de France. Pour rajouter du piment à cette sauce, le CCIF a même fourni les noms d’utilisateurs des cinq susnommés sur Twitter afin qu’ils puissent être traités comme il se doit avec les noms d’oiseaux, les injures et les menaces mobilisées en ce genre de circonstance.
Fort heureusement, la bande des cinq a eu droit à quelques invitations médiatiques qui leur ont permis de s’expliquer, de dire qu’ils avaient seulement mis le doigt là où ça fait mal, en décrivant la réalité d’un département populaire (le 93) en voie d’islamisation. Ce n’est pas vraiment une découverte. D’autres l’ont fait avant eux, aussitôt voués aux gémonies. N’empêche : les cinq journalistes ont souvent été accusés de « stigmatiser » la Seine-Saint-Denis, comme l’a déclaré Stéphane Troussel, président du conseil de ce département, adepte de la politique de l’autruche. D’autres les ont affublés d’une étiquette d’amateurisme afin de mieux les discréditer.