Il y a de cela presque deux cents ans, le premier février mille huit cents vingt-trois exactement, naît, au sein de la future capitale de l’Europe, un curieux bonhomme, fils de militaire. Après des faits d’armes remarqués en Kabylie et en Algérie sous la bannière des ploucs anonymes mangeurs de boudin, il est décoré par la France et devient un ami de Léopold von Sachsen-moules-frites (selon la sagesse populaire, ce qui se ressemble tend à se rassembler).
A partir de 1859, notre bidasse rejoint et dirige un corps expéditionnaire chargé de soutenir les démarches néocolonialistes françaises au Mexique. Après avoir joué à la guéguerre quelques années et s’être pris une bonne raclée dans la gueule, il retourne au pays.
En 1886, plusieurs émeutes éclatent en Wallonie et c’est à ce héros glorieux que le gouvernement fait appel pour écraser les révolutionnaires, ce qu’il s’empresse d’accomplir, non sans un zeste de plaisir, suggèrent d’aucun-e-s.
1895, le désormais colonel est traversé par un premier et dernier éclair de lucidité en plus de septante ans d’existence et se tire une balle dans la carafe.
Le nom de cet illustre patriote? Van der Smissen. Espérons qu’elle relève de l’atavisme, cette lucidité tard-venue. Pas trop tard serait sans doute le mieux.
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