Toutes les allumeuses
Qui hélas ne sont pas des pétroleuses
Cela montre son derrière
Qui au regard est atrabilaire
Le cul comme le reste, est une marchandise
Surtout la femme, qu’on se le dise
Tout se paye, tout à un prix
De jour comme de nuit
Il faut un portefeuille bien garni
Ou bien dans la société, si tu t’y inscris
Pour pouvoir manger, pour dormir, pour baiser
Et même pour regarder les belles pépées
Toutes les allumeuses
Qui ne sont hélas pas des pétroleuses
Cela montre son derrière
Qui au regard est atrabilaire
Et ma pulsion de nourrisson
Qui voudrait téter tous les nichons
C’est à Paris, la rue Saint-Denis
De belles péripatéticiennes, c’est pas gratuit
Mais je suis pour la gratuité
Même pour cela, je ne veux pas payer
Et puis c’est une façon légale de violer
Et toutes mes amendes de métro parisien
Et aussi un peu de train
Sans oublier quelques magasins
Bonne bouffe et très bons vins
Je suis un fraudeur
Je suis un chapardeur
Mais où sont les vrais voleurs
Sinon dans les gouvernements !
Mais vivre d’expédients
N’est pas toujours marrant
Mais pour l’amnistie, je ne suis pas nul, je suis son vent
Des décès de divers présidents
Qui s’étalent sur les ans
Des élections qui effacent les contraventions
Et me voici blanchi, moi le sans pognon
Car à long terme, attention à la prison
Le monde est un parking payant
C’est un monde de prostitution, c’est gênant
Tu vends ou tu loues, ton cul, tes bras, ton cerveau
A l’usine, dans la rue, au bureau
Nous faisons tous et toutes le trottoir
Mais c’est encore le cul le plus beau à voir
Patrice Faubert ( 1971 - 1984 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur " hiway.fr "