Le Goebbels nazislamiste Tariq Ramadan n’entretient pas qu’une simple filiation biologique avec le fondateur de l’organisation terroriste des Frères musulmans Hassan al-Banna, il se veut surtout le digne dépositaire de sa pensée nauséabonde
« J’ai étudié en profondeur la pensée de Hassan al-Banna et je ne renie rien de ma filiation. Sa relation à Dieu, sa spiritualité, son mysticisme, sa personnalité en même temps que sa pensée critique sur le droit, la politique, la société et le pluralisme restent des références pour moi, de cœur et d’intelligence.(…) Son engagement aussi continue de susciter mon respect et mon admiration. » (Alain Gresh et Tariq Ramadan, L’Islam en questions, Sindbab, 2002, pp. 33-34).
Des propos qui se suffisent à eux-mêmes pour attester de son véritable marqueur idéologique.
Il ne s’en cache pas et le proclame à tout va :
« Je réclame cet héritage, car si aujourd’hui je suis un penseur, c’est parce que cet héritage m’a inspiré ».
Pour une fois qu’il a le courage de ses opinions et ne cherche pas à flouer son auditoire, mais qu’en pensent les Edwy Plenel et les Edgar Morin ses porte-crachoir de service et ses nombreux thuriféraires en Occident ?
Ils ne peuvent pas dire non plus ignorer les relations suivies de cet aïeul nazislamiste tant vénéré par cet individu bidouilleur de CV, avec Amin al-Husseini dès 1927 juste un an avant la création de la confrérie des frères musulmans :
« Quand le mufti de Jérusalem, poursuivi comme un criminel de guerre, parvient à se réfugier en Égypte en 1946, Hassan al-Banna l’accueille, chantant très haut ses louanges : « La valeur du mufti est égale à celle d’une nation entière. […] Ce héros, oui, ce héros qui a défié un empire et combattu le sionisme avec l’aide de Hitler et de l’Allemagne. L’Allemagne et Hitler ne sont plus, mais Amin al-Husseini poursuivra le combat. »
« Quand Hitler est arrivé au pouvoir dans les années 1930, il a pris contact avec al Banna. Banna était aussi un admirateur fervent de Hitler. Les lettres de Banna à Hitler étaient tellement favorables que lui et d’autres membres de la confrérie, ont été recrutés par les nazis et les renseignements militaires pour fournir des informations pour saper la domination britannique en Egypte.
La fraternité Banna a également collaboré avec le mouvement ouvertement fasciste » Jeune Egypte « , fondé en Octobre 1933, par l’avocat Ahmed Hussein, dont le modèle est directement inspiré par Hitler, avec des paramilitaires en T-shirts verts, singeant les Chemises Brunes Nazies, avec également le salut nazi et des traductions littérales des slogans nazis. Parmi ses membres il y aura deux présidents : Gamal Nasser et Anouar el-Sadate. »
Il n’est pas exagéré de penser que Tarek Ramadan n’a pas l’ambition politico-idéologique d’accomplir l’œuvre immonde de son grand-père dévoré par ses délires impériaux et ses pulsions suprématistes et messianiques :
« Si le Reich allemand s’impose comme protecteur de tous ceux dont le sang allemand coule dans les veines, eh bien la foi musulmane s’impose à chaque musulman ayant la capacité de se considérer comme protecteur de toute personne ayant été imprégnée de l’apprentissage coranique ». (Caroline Fourest cite cet Épître dans son Frère Tariq [Paris, Grasset, 2004, p. 56])
Le « Frère » Tarik auteur d’une thèse hagiographique et apologiste rejetée par le jury de l’université de Fribourg pour parti pris et indigence scientifique devrait savoir mieux que quiconque que la Charte des Frères musulmans rédigée en 1936 par son sinistre aïeul obsédé par le rétablissement du Califat musulman, une sorte de Reich islamique, ne jurant que par la Charia et le djihad contre les mécrus qui voulait substituer à l’amour de la vie ; l’amour de l’amour ; et faire de l’islam foi et loi pour l’humanité tout entière est un véritable danger pour le pluralisme religieux et politique, le vivre ensemble, les libertés les plus élémentaires, les droits fondamentaux et la sécurité et la paix dans le monde.
Plutôt que de rejeter le lourd héritage nazi de ce grand-père innommable, il joue au défenseur et propagateur de sa pensée et son avocat inconditionnel.
C’est à ce titre qu’il est tout autant condamnable que lui quand bien même il n’a jamais lui-même professé ouvertement ses penchants pour le nazisme.
C’est cette ambivalence intellectuelle qui sème forcement le trouble dans la perception de ses rapports avec l’idéologie nazie dont était imprégnée son grand-père.
Il n’est pas responsable des choix criminels de son grand-père mais quelles conclusions peut-on tirer de sa grande proximité intellectuelle avec son aïeul ?
Quand on entretient soi-même l’ambiguïté, on ne fait qu’apporter de l’eau au moulin de ses détracteurs.
Il a l’art de dire ce qu’il ne pense pas, mais qui pense ce qu’il ne dit jamais sauf dans les cercles de la jeunesse pseudo moderniste musulmane où sa parole est totalement libérée.
Il a beau condamner par exemple les attentats de Charlie Hebdo mais ça reste une condamnation de façade. Aucun crédit à lui accorder.
Un homme qui n’a jamais condamné de surcroît explicitement les attentats terroristes perpétrés par ses coreligionnaires dont il fait porter la responsabilité à l’Occident et au « sionisme », peut difficilement faire croire que la vénération de son grand-père ne témoigne pas de sa pleine adhésion à son mode de pensée politique ?
Tel grand-père tel petit-fils ? Il n’y a que lui et lui seul qui peut y répondre.
À ce jour, il laisse plutôt la porte ouverte à toutes les supputations sur la véritable nature de son idéal politique influencé et façonné par son mentor philonazi Youssef al-Qaradhaoui, les deux fers de lance de la propagande islamiste à la solde du Qatar.
Cet héritage ne fait pas l’honneur de l’héritier et ne saurait lui permettre d’échapper au verdict sévère du Tribunal de l’histoire.
Comment peut-il désapprouver la violence terroriste et appeler au respect du vivre ensemble et de la démocratie alors que son grand-père a pris exemple sur la NSDAP pour créer la Confrérie des Frères nazislamistes musulmans, la plaque tournante du terrorisme mondialiste islamiste ?
Il ne peut nier que toutes les figures de proue du terroriste al-Zawahiri, le chef de la Qaïda, sont toutes issues des rangs de cette Confrérie criminelle et qui se proclament de la pensée de son grand-père.