Argentine, 18/12/17
Aujourd’hui, à 16 ans de cette histoire macabre, la situation est la même. Le président Macri veut imposer au peuple une réforme du travail et fiscale qui va toucher d’abord à tou.te.s les personnes retraité.e.s ainsi que les travailleurs/euses les plus précaires. Comme toujours, la misère menace aux opprimé.e.s qui risquent de ne pas avoir de quoi manger demain. La pression envers nous est menée pour le FMI et ses copains néolibéraux qui nous gouvernent.
Face à cette situation 500.000 personnes ont manifestées toute la journée devant le congrès national, où les députés débattent depuis cet après-midi de quel est la meilleure façon d’arnaquer le peuple. Pendant toute la journée des flics ont essayé de disperser les manifestantes avec des balles de caoutchouc et gaz lacrymogène. Finalement, après plusieurs affrontements et flics blessés avec des pavés, la ministre de sécurité Patricia Bullrich a donné l’ordre a la gendarmerie de réprimer avec des camions hydrogènes.
Des milliers des personnes sont resté à proximité, en même temps que les manifestations se reproduisaient partout dans le pays. Des militantes anarchistes, des gauchistes, des kirchneristes, des partis politiques les plus divers, des syndicats, des familles, des travailleurs/euses. Il n’y a pas de consensus politique mais tout le monde est à la rue pour dire encore une fois NON. On veut plus se mettre à genoux devant les intérêts du pouvoir.
C’est difficile de savoir combien de manifestant.e.s ont été blessé.e.s aujourd’hui, car aucun media montre ce qui se passe. On sait qu’environ 80 camarades ont été arrêtés par des flics qui étaient encagoulés parmi les manifestantes (car ici c’est commun dans les manifs massives que ce soient les keufs qui commencent les actions « violentes » pour après justifier leur violence néfaste)
Il est maintenant minuit et le débat au congrès continu. Les gens sont encore dans la rue en train de manifester avec des casseroles et à voix haute : on ne dormira pas ce soir. Quel que soit le résultat du vote, ce sont des intérêts privés qui décident et nous sommes ceux qui vont souffrir : nos grand parents aujourd’hui et nos petit.e.s filles et fils qui vont naître endetté.e.s.
Demain sera une longue journée de lutte. Le président est prêt à imposer ses lois assassines par décret. Pour cette raison on a besoin de soutien de la part des camarades du monde entier, car on ne risque pas seulement de compter des morts parmi nous, mais aussi de répéter le pire cauchemar qui nous poursuite, un nouveau coup d’état.
Aca no se rinde nadie.