Ce mardi 5 mars à la BibLibre:

Contrôle de l’immigration et surveillance des frontières, soirée d’information-débat animée par deux militants pour la liberté de circulation

Europe forteresse ? Oui, sans aucun doute.

Les portes se ferment, mais elles sont invisibles. Pas de murs ni de
grilles, ou alors presque pas...

Les migrants sont des ombres qui passent sur les écrans de contrôle et dont les mouvements sont détectés à distance par les technologies infrarouges des gardes-frontières : l’agence européenne Frontex veille, surveille. Elle déploie ses troupes aux confins des territoires pour intercepter ceux et celles que l’Europe ne désire pas. Elle traque l’humain au nom du « bien commun », au nom de la « démocratie ».

Et dans les camps pour étrangers de l’Europe, des milliers d’âmes indésirables vivent dans l’isolement et l’indifférence, punies d’être nées « du mauvais côté » de la frontière. Fuyant la guerre, la faim ou le marasme économique, elles ont cru pouvoir trouver l’asile en Europe. Mais elles n’y ont trouvé qu’un labyrinthe, une voie sans issue...