En France
53 pour cent des ouvriers
Pour le front fasciste veulent voter
Cela ne peut nous étonner
Car cela rend aveugle et sourd, le travail ingrat et dur
Le travail est une police qui rend immature
Pas étonnant
Si en France, déjà 6 millions de femmes violées
Deux femmes sur dix, il y a de quoi être terrifié
Violées par le psychiatre, dans la famille, par le patron
Les prostituées ne sont donc pas sans utilité
Mais hélas en ce domaine, c’est l’occasion
Qui fait le mauvais larron
Tout ceci étant le produit de l’éducation
Où la femme est une poubelle à sperme
Il serait temps d’y mettre un terme
C’est sans doute identique
Partout les mêmes rites
Dans d’autres pays
La misère sexuelle fait son lit
Quand la sexualité rime avec fric
Elle brille par son absence, l’éthique
Le capital
Est comme une division SS
Exterminant tout sur son passage
Engendrant toutes les frustrations, toutes les rages
Waffen-SS Das Reich
Et les valets du système, du capital, de mèche
Et c’est la vie du monde
Les SS ( la Schutzstaffel ) font leur ronde
Comme jadis à Oradour-sur-Glane
Et il y eut tous les 2 jours, un Oradour-sur-Glane
Ce terrorisme de guerre, en Europe
Partout des massacres au top !
10 juin 1944, la barbarie se pavane
642 femmes, hommes, enfants, massacrés
Roger Godfrin ( né en 1936 ) fut l’un des rares survivants
C’était à l’époque un enfant
Et quelques malgré-nous dans cette SS division
Alsaciens et mosellans, de force, en incorporation
Province pas occupée mais en annexion
Tour à tour française ou allemande
Comme une figure de propagande
Interdiction d’y parler le français
Allemand obligatoire, comme effet
Ou cela peut s’inverser
L’Histoire aime bien rigoler
L’Alsace-Moselle
Comme service du travail du Reich
Quand le nazisme avait pleines ailes
Prenez vos fusils, prenez vos bêches
Et tous les serments qu’il faut prêter
A des nazis qui ne font que vous mépriser
Et en cas de désertion
Toute sa famille en déportation
Et environ 130.000 de ces malgré-nous
En Russie, avec les nazis, vont devenir fous
Et malgré tout, des milliers de déserteurs
Par les alliés, rendus aux russes, comme une tumeur
Ou alors dans des camps américains
La logique militaire est du plus haut crétin
Et dans les camps russes ou américains
Impossible de jouer au plus malin
Beaucoup disparurent
Beaucoup moururent
C’est en 1955, que le dernier malgré-nous, de Russie, revint
Et finalement, plus tard, de toutes ces atrocités
La plupart des protagonistes furent acquittés !
Aujourd’hui tout est disparate
Tout le monde se tire dans les pattes
C’est un nazisme présentable
Avec de spectaculaires notables
Le manifeste a fait son temps
Le subtil est beaucoup plus fringant
Tout est sournois, tout est discret
L’humanité inhumanité y fait son ballet
Et c’est la monnaie son principal préfet !
Le capital
Est un feu ( 1899-1947 ) Alphonse Capone
Amélioré, lui, à côté, c’est une nonne
Capone fut le roi de Chicago
Merci à 1919 et à la prohibition
Le remède pire que le mal, c’était idiot
Il en va toujours ainsi avec la réaction
Feu ( 1903-1957 ) Eliot Ness, incorruptible de rite
Criminologue et tireur d’élite
Prohibition qui fit de lui et de Capone, des mythes
Et en 1931 pour fraude fiscale
Fit condamner Capone, pas mal
11 ans de prison
Malgré une flopée d’avocats pas forcément bidons
Une fraude de 75 millions de dollars
Pour le napolitain, à la frime, si bavard
Ce fut un tueur sadique, un salopard
Il aimait tuer de ses propres mains
Comme ses propres tueurs ( 1929 ) lors de la Saint-Valentin
Ainsi, ils ne diraient rien
Il pouvait se faire passer pour un bienfaiteur
Crise de 1929, nourriture distribuée, aux chômeuses et chômeurs
Ness finit mal aussi
Le FBI ne voulut pas de lui
Sa femme il perdit
Il devint alcoolique, tout était dit
Avec la fin de la prohibition
Plus besoin de lui, il fut moins qu’un pion
C’est vraiment comme le capital
Mais à une échelle infinitésimale
Dans le monde du capital
Qui a son bien, qui a son mal
Il y a A, B, C, D, E, F, G
H, I, J, K, L, M, N
O, P, Q, R, S, T, U
V, W, X, Y, Z
La mafia et ses familles
Où tout le monde s’étrille
Aux mains des minorités
La force se nomme crime
Aux mains des majorités
La force se nomme droit
Le capital
A besoin aussi des syndicats
Comme des mafias
Les syndicats du capital
Le capital des syndicats
Capital de la mafia
La mafia du capital
Et donc forcément
Les gens ne sont pas si inconséquents
Ainsi en 1988, douze pour cent
En France, de syndiqués seulement
Mais aussi en 1983 en France
La gauche du capital et sa constance
Et les salaires furent bloqués
Seulement en 1945, c’était arrivé
Et les syndicats du capital
Furent forcément d’accord, c’est normal
Et maintenant
C’est encore plus consternant
Logique du capital, rien d’étonnant
Des milliers pour l’accord
Sont signés chaque année
Entre les syndicats et le patronat
De plus en plus fort
La collaboration, la négociation
Certes, c’est en France
Mais partout ailleurs, c’est la même finance
Si le capital a de vrais amis
Il a surtout de faux ennemis !
C’est partout l’organisation mondiale du commerce
Dans tous les pays, l’argent, une seule messe
Comme François Hollande, le président de France
Gauche du capital, militaire de la finance
Avec son pacte de confiance
De responsabilité, de foutage de gueule
230 milliards de cadeaux à la démence
Et donc au patronat, du coup, pas bégueule
Chaque année
Vous pouvez le croire, je ne l’ai pas inventé
Des millions de gens
Devraient se révolter, s’indigner, manifester
Mais non, plus aucune solidarité
La résignation immobilise les gens !
Et dans le tout désinformé ou surinformé
Plus rien ne peut étonner
Ou alors
Voler sur son ptéranodon
Qui mesurait six mètres de long
Vieux de 80 millions d’années
Le ptérosaure, plus grand animal volant
Et ce de tous les temps
Il y a 200 millions d’années
Les ptérosaures se nourrissaient d’insectes qui savaient voler
Du vol, insectes et ptérosaures, les pionniers
C’est feu ( 1799-1847 ) Mary Anning
Qui des ptérosaures fut le timing
Ah ! chevaucher un ptérosaure
Contre ( né en 1976 ) Ramzan Kadyrov, tête de mort
Et qui de la Tchétchénie a tout réécrit
Aussi par la vérité, il est maudit
A tout torturé, a tout emprisonné, a tout pillé
A tout massacré, a tout falsifié, a tout tué
De la part de son ami Poutine
Tous les deux d’horribles vermines
Quand le spectaculaire concentré
D’ici ou là, sait résister
Comme en Corée du Nord, aux dirigeants arriérés
Avec le reste du monde en complicité !
Pas étonnant
Que le monde entier soit fichu
Quand muets et sourds sont les gens de la rue
C’est de la protestation muette
Et des indignations, les défaites
Comme une impuissance généralisée
Quand de tout, de soi, des autres, tout le monde est séparé
Et chacun et chacune, dans sa case, dans sa prison
Car avec les autres aucune vraie relation
Quand la seule unanimité est la soumission !
Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur " hiway.fr "