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« Pour pas un rond »

gepost op 10/03/22 door Christian Pose Trefwoorden  économie 

Une relecture de mes notes concernant la production pétrolière de l’émirat américain (les Etats-Unis) et la fin de la suprématie saoudienne, russe et de l’OPEP, publiées sur ce blog entre de 2014 et 2017 montre que le coup de « flonflon » de oilprice.com d’hier « les USA ont franchi le seuil de 9/10 millions de barils/jours en 2017 », et d’aujourd’hui : »les USA ont produit plus de 11,3 millions de barils par jour » dissimule, surtout, hier comme aujourd’hui, une logique de guerre et de détresse sociale. 9/10 millions de barils/jours en 2017 étant le niveau de production de l’autarcie américaine durant l’interminable et sanglante guerre du Vietnam entre 1969 et 1973…En février 2022, l’EIA étalonnera 11,6 millions de b/j. Donald Trump et le Congrès en 2017, et Biden et son clan aujourd’hui, n’avaient et n’auront donc pas l’intention de s’arrêter là.

En fait les éminences grises républicaines de Exxon (ex amies d’un Poutine à bout de souffle ?) et de Koch industries seront non seulement les instigatrices de l’émergence de l’extrême droitisation raciale de la Justice de Donald Trump (Koch finance The Federalist Society, creuset des juges blancs fascistes bien souvent chrétiens… de la Cour suprême des Etats-Unis au comté le plus reculé de l’Alabama) mais aussi et surtout du coup d’Etat pétrolier-législatif de novembre 2014 qui ressemble trait pour trait au renversement graduel de Poutine par les milliardaires russes et euro atlantiques aujourd’hui, de la Russie donc comme de l’Ukraine, et dont le point origine serait les scores communistes records obtenus par le Parti Communiste Russe dans les plus grandes villes de la Fédération de Russie le 20 septembre 2021. Rappelons quelques points…
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Les tables de la Loi
Tables de production de brut de l’EIA
janvier 1970 : 9,47 millions b/j – octobre :10,01 millions b/j

janvier 1975 : 8,45 – octobre : 8,32

janvier 1980 : 8,67 – octobre : 8,53

janvier 1985 : 8,74 – octobre : 8,97

janvier 1990 : 7,54 – octobre : 7,54

janvier 1995 : 6,68 – octobre : 6,42

janvier 2000 : 5, 78 – octobre: 5,80

janvier 2001 : 5, 79 – sept. : 5,70, oct. : 5,74, nov. : 5,88, dec. : 5,88

janvier 2005 : 5,44 - sept. : 4,5, oct. : 4,55, nov. : 4,85, dec. : 4,98 ( plus bas volume depuis dec.1945; la production oscillera à peine entre dec. 1939 : 3,70 et jan. 1940 : 3,78 et dec. 1945 : 4,47)
janvier 2007-2008 :
5,20
janvier 2010 : 5,40 – octobre : 5,57

janvier 2012 : 6, 31 – octobre: 6,93

janvier 2013 : 7, 03 – octobre :7,75

janvier 2014 : 8, 50

janvier 2015 – 2016 : 9.00/10.00
…..

mars 2017 : 3/03 = 9,08 millions, 3/10 = 9,10 millions b/j

février 2022 : 11,6 millions b/j

Sources https://www.eia.gov/dnav/pet/hist/LeafHandler.ashx?n=PET&s=WCRFPUS2&f=W, http://linked222.unblog.fr/2017/03/17/les-tables-de-la-loi-ii/ et http://linked222.unblog.fr/2018/01/24/contrat-avec-lamerique-xi/
Les tables témoignent encore d’une phénoménale indépendance des tendances des marchés et des évènements mondiaux — que dissimulera le volume constant des importations américaines — autant que d’une évidente maîtrise, constante également, de la/des technique(s) primitive (s) de forage, que reflète l’homogénéité de la croissance et de la décroissance des volumes de production.

Cette dernière garantit donc des écarts particulièrement homogènes et faibles entre les volumes de production…jour après jour, mois après mois, année après année, sur lesquels repose « l’Etat profond » américain : la structure historique de l’appareil répressif adapté à chaque palier d’insolvabilité des activités (pétro)bancaires stratégiquement ébranlées depuis 2001, 2003, 2007/2008 et que trahit le nombre invraisemblable d’assassinats policiers perpétrés en 2016 contre les minorités afro-américaines.

L’Arabie Saoudite ne maitrise donc pas, même avec une hausse du baril à 50 $ ou à 60$ (condition en 2018), de nouveau à 100/130$++ en 2022, le marché pétrolier, loin s’en faut.
La raison ? Il faut produire aux Etats-Unis (en 2016) hier « 4 dollars d’endettement pour chaque dollar de profit pétrolier ! » et aujourd’hui, en 2022, payer jusqu’à 20$ de dette pour chaque baril de brut extrait.
Après la fonte du prix mondial du brut, suite à l’annonce historique des objectifs pétroliers à l’exportation américains de juillet 2014, « les milliardaires moyens » impliqués dans le schiste américain : plus mal lotis que les supers gros, devront assumer de produire de la dette dès la mi octobre 2014.
N’oublions pas qu’en phase 1 il fallait ébranler l’OPEP (en fait l’Arabie Saoudite), en phase 2 « asseoir son leadership mondial » sur un régime concurrentiel déséquilibrant et forcer son implication, en phase 3, dans le financement progressif de la guerre et donc du train de vie militaire des pays producteurs de brut arabomusulmans (membres de l’OPEP) et coalisés (membres l’OMC) sous tutelle absolue de l’U.S.-Middle East Free Trade Area (MEFTA), de la Banque Mondiale, du FMI –alors que le consensus sur la production de brut est détruit – : dont le Yemen membre de l’OMC depuis le 26 juin 2014; demande d’accession en avril 2000, sous engagement contractuel d’un TIFA républicain américain depuis 2004 !…

Tous ces pétro-commerciaux seront donc ligotés entre eux par les banques privées américaines et américanoarabomusulmannes afin de garantir le train de vie de la « ligue arabomusulmanne » engagée dans la lutte contre l’Etat Islamique…fantôche ou fantôme qui n’existe que pour la terreur objective qu’il doit, sur commande, inspirer. (source, Révolution nazie managériale X et… Révolution bancaire mondiale, http://linked222.unblog.fr/2016/06/13/revolution-nazie-manageriale-x/)

Le leadership pétrolier et gazier américain de demain (2020-2035) reposera donc sur la production de brut mais surtout, ce que personne ne veut entendre : sur « la production de nouveaux milliardaires américains » de type Trump.

Mais pour que ce fait d’histoire criminelle s’accomplisse il convient que les Etats-Unis opèrent (c’est plus ou moins ce qui se passe dans les pays riches et émergents dont la Russie aujourd’hui) leur « révolution nationale reaganienne » (d’extrême-droite et pro-nazie).

Elle sera amorcée aux Etats-Unis dès la diffusion des résultats majoritairement républicains des législatives de novembre 2014 qui s’avéreront un coup d’Etat pétrolier (Ben Ptashnik : « Appelez, cette élection ce qu’elle était : Un coup d’État sur les combustibles fossiles » « Call, This Election What It Was: A Fossil Fuel Coup ») — et un coup d’Etat ségrégationniste (Brentin Mock : « Retour feutré de la discrimination électorale ») perpétrés selon Ben Ptashnik par une « répugnante oligarchie pétrolière conservatrice… ».
« Une (oligarchie) nichant au sein même du gouvernement … relayée par les frères Koch et leurs alliés à la Cour Suprême (aujourd’hui contrôlée par la Federalist Society créature des frères Koch et support du système judiciaire de D.Trump), à la Chambre de commerce américaine, à Wall Street, à l’American Legislative Exchange Council, qui avait déjà le Sénat en poche plusieurs mois auparavant non sans avoir manipulé les primaires, supprimé des électeurs de couleurs, manipulé le contrôle électronique des votes (pratique courante contre les démocrates, en Floride en 2000 (Gore), en Georgie en 2002 (Cleland), en Ohio en 2004 (Kerry), en Caroline du Sud en 2010 (Rawls)), le droit des associations caritatives pour injecter 200 millions de dollars d’argent sale (provenant essentiellement de Koch Industries et de Exxon ex-allié de Poutine) dans le dispositif électoral et fragiliser le Président et faire pression sur 11 candidats démocrates aux sénatoriales… »

Noyés par la propagande pétrolière des Etats, des services secrets et des compagnies géantes, l’opinion internationale et les médias s’habituent déjà à une logique de crise victimisant les Etats-Unis et le monde consommateurs de brut : « écrasés par le monstre saoudien » ou « par l’immonde Poutine assassin de l’Ukraine », que pourtant les américains lui livreront avant de s’attaquer au dépeçage bancaire et industriel de ce que fut la Russie de Poutine et l’Ukraine de Porochenko, deux colonies américaines où le coût du profit est devenu de plus en plus élevé, en fait trop élevé.
Les élus ukrainiens corrompus par le modèle américain et le culte aveugle, pas moins corruptif, de la personnalité du Président Poutine [pilleur des urnes communistes aux dernières législatives russes], permettront donc de mettre sur pied des « forces armées » à faible prix, notamment une armée russe pour le renversement d’une Ukraine corrompue à bout de souffle et l’établissement à terme de deux nouvelles colonies ou de deux nouveaux bagnes productivistes américains, ukrainien et russe, « pour pas un rond ».

Cette victimisation permettra d’étouffer efficacement la stratégie américaine de manipulation de l’histoire de l’énergie. Il ressort, en effet, cf. introduction, que les producteurs américains franchiront une fois le « cap historique » des 9 et 10 millions de barils/jour — selon les données journalières, mensuelles et annuelles, archivées de l’EIA (US Energy Information Administration) observées depuis 1920, c’est-à-dire tout le long de l’histoire américaine des pétroles) –, durant, précisément, « la débâcle de la guerre du Vietnam » entre 1969 et 1973. (https://www.eia.gov/dnav/pet/hist/LeafHandler.ashx?n=PET&s=MCRFPUS1&f=M)

Je crois enfin que la psychologie militaire du profit pétrobancaire américain couplée à l’habile maîtrise des écarts entre les volumes de production et à la maîtrise des écarts entre les paliers de solvabilité bancaire selon les impératifs du décret présidentiel sur les mesures d’urgence de Barack Obama de mars 2012*…accompagne favorablement une dernière hypothèse : le capitaliste américain (le milliardaire dynastique au XXIe) peut se passer du prix du brut et de la crise, du débauchage en masse, des coûts de la corrosion, du progrès technique, de la démocratie et de la république et maintenir, contre toute attente, des volumes de production historiques indépendamment de toute influence. 
Ainsi définis les Etats-Unis seraient un gigantesque émirat où seules prévaudraient la dictature commerciale et la capitalisation forcée des masses au gré des ratios de solvabilité.
La maitrise des faibles écarts sur une telle base d’exploitation garantirait une parfaite dépendance du capital :
— des ouvriers, désyndicalisés, payés au prix de l’esclave ou du coolie du XIXe,
— des « concurrents » (l’OPEP, la Russie, l’Ukraine +++ et les nations productrices non membres, comme celles d’Asie) toujours tenus pour seuls responsables — par les américains — des écarts historiques entre les volumes de production, des prix du brut, et des crises internationales…

Suite ici, bien cordialement dans la résistance, http://linked222.unblog.fr/2022/03/01/pour-pas-un-rond/


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