Le concept des races
Est une horrible farce
Il n’y a aucune race
Simplement des groupes de diverses populations
Qui laissent forcément des traces
Tout le reste est de la falsification
La race humaine, le genre humain
Tout le reste c’est du crétin
Cela n’est pas pas étonnant
Si des fascistes de gauche
Si des fascistes de droite
Si des fascistes du ni de gauche ni de droite
Sont en extase, devant les boniments
Pourtant
Si ces ignorantes et ignorants avaient un accident
Le noir à un blanc
Pourrait donner son sang
Et bien plus souvent
Qu’un blanc à un autre blanc
Et même un noir à un autre noir
Une question de compatibilité sanguine, faut le savoir
Ce qui vrai est toujours dérangeant
Et voici que maintenant
Des racialistes attaquent des boutiques
Car du concept de la race, ils sont des fanatiques !
Il ne faut pas se laisser faire
Avoir peur des réactionnaires
Les chasser avec des lance-pierres
Le capital a tant d’amis
Sans compter tous ses faux ennemis
Le capital ne craint que l’anarchie
Le racialisme veut ratisser large
Quant l’humanité devient barge
Certes
Il y a des noirs fascistes
Il y a des noirs racistes
Certes
Il y a des jaunes fascistes
Il y a des jaunes racistes
Comme donc les blancs
La couleur de la peau n’a rien à voir là-dedans
Les gènes sont toujours les mêmes
Le sang est toujours le même
Certes
Il y a des cultures, il y a des clans
Mais pas la moindre race, évidemment
L’humanité est une, elle n’est pas divisée
Ou seulement par les idées
Mais quand l’humanité est théorisée
Culturalisme, différentialisme, pour s’égarer
Comme toute cette canaille identitaire
De la même racine réactionnaire !
Mais
Et vous le savez
Le capital a besoin pour régner
De diviser encore, toujours diviser
C’est son commerce, sa seule vraie identité
Mais la plupart des gens
Et c’est assez consternant
Ne veulent pas de la vérité
Mais ce qui peut les arranger
Ce ne sont donc que des préjugés
Et de tout préjugé, il faudrait se débarrasser
Comme la femme, sexe prétendument faible
Alors que c’est l’homme le sexe faible
D’ailleurs
Au paléolithique, la parité femme/homme
C’était une banalité en somme
Sans parler de la société matrilinéaire
Quand seulement comptait la mère
Je ne suis pourtant pas masculiniste
Je ne suis pourtant pas féministe
Il n’y a que l’être humain pour un humaniste
Sans toutefois gommer le pouvoir des hormones
Du coup de foudre, coup de sexe, qu’il est bon, qu’elle est bonne
L’odeur de l’intime
Qui fait tant de victimes
Le pénis en érection, la vulve mouillée
Même cela, par l’argent, cela a été faussé !
L’odeur dominante de notre temps
C’est l’odeur de l’argent
Les autres odeurs ne font plus le poids
L’odeur aussi de la position sociale, ma foi
L’argent de la hiérarchie
La hiérarchie de l’argent
C’est si caché, et si évident
Ou alors, il y a très longtemps
Pas même, cependant, en 1883
Avec déjà l’électricité au théâtre de la Scala
Le célèbre théâtre de Milan, voilà
Mais après tout
Nous nageons dans l’inconnu, c’est fou
Donc, foin des races, mais des espèces
Présentement, sont recensées, 8,7 millions d’espèces
Mais 14 pour cent seulement, ont été
Et donc à ce jour, répertoriées
Sans compter que le nombre d’espèces actuelles
Il faudrait en faire une ritournelle
C’est un pour cent seulement
De toutes les espèces ayant existé sur notre Terre
Alors que pourtant
500, 440, 365, 252, 200, 65 millions d’années
Des crises majeures, extinctions massives d’espèces, on l’a oublié !
Et puis, tant de curiosités
C’est le poisson zèbre qui peut se régénérer
Et tout ce que la nature sait nous cacher
Et ce qu’aucune culture, ne peut ainsi expliquer
Mais c’est la bétonnisation de la nature
Le monde de la bétonnisation en peinture
Ainsi en France
La bétonnière, une nouvelle danse
Terres agricoles sacrifiées
60.000 hectares par année
Pour en grandes surfaces se transformer
Pour en parkings, en autoroutes, se transformer
Et tous les six ans
Le Rhône qui est tout un département
Est rayé de la carte
Ou encore 15 terrains de football par minute
Terres agricoles envolées, zut
Et à propos de football, sur 14000 footballeurs professionnels
Il n’est pas si beau, leur ciel
45,3 pour cent gagnent moins de mille dollars par mois
Certes, 14,2 pour cent gagnent plus de 8000 dollars par mois
Certes, des centaines gagnent bien leur vie ou gagnent des fortunes
Mais pour la majorité, cela n’est pas la Lune
Bref, du béton et encore du béton
Mais jamais un mot sur la surpopulation
Chair à canon, chair à profit, chair à exploitation
La France est d’ailleurs une ferme usine
Les animaux pas conformes, on les élimine
Ferme des mille vaches
Ferme aux 23000 cochons
Ferme au 1,5 million de poules
Ferme aux 120.000 agneaux
Déjà, trente fermes usines, c’est affreux, c’est pas beau !
Tout cela au fond, pour des protéines
Il faut aller au fond de la mine
Protéines essentielles à la vie de la cellule
Cellule qui s’assemble avec 20 acides aminés différents
La vie c’est sidérant
19 acides aminés ne contenant
Que quatre éléments chimiques, c’est esbaudissant
Carbone, hydrogène, oxygène, azote
Sans parler de quelques cas qui rotent
Rien n’est bien, rien n’est mal
Les illusions de la morale
La morale des illusions
Mais tout n’est pas égal, attention
Tout est naturel, sauf le meurtre de l’autre
Tout est naturel, sauf l’exploitation de l’autre
Par exemple, pas de sexualité normale ou anormale
Mais ce qui selon les individus, fait du bien, pas du mal
Le tout étant hélas encadré par le capital
Et puis contre tout esprit réactionnaire
Il faut songer à cette loi de l’Univers
L’hydrogène et l’hélium, c’est 99 pour cent de l’Univers
Pour les êtres vivants
10 pour cent d’hydrogène, 65 pour cent d’oxygène
18,5 de carbone, 3,5 d’azote
Et oxygène, carbone, azote, pour un pour cent de l’Univers
Pourtant c’est 87 pour cent des êtres vivants !
Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur " hiway.fr "