" Les émotions sont notre boussole "
Frans de Waal ( né en 1948 ) primatologue et éthologue
Flux et reflux
Dans les paradoxes, luxent
Comme la lutte contre la surpopulation
Et les campagnes de stérilisation
En Inde, Au Pérou, en Chine
Quand cela est forcé, les femmes, cela les mine !
Il y a quelques années, au moins
300.000 femmes furent ligaturées au Pérou
Et certaines laissées sans aucun soin
Pourtant, moi, je suis néo-malthusien, c’est fou
Mais c’était juste pour les femmes pauvres
Et la dictature militaire n’était pas contre
Il suffisait que cela les arrange
Pour lutter contre le communisme, lorsque cela les dérange
Ou autres considérations politiques
Qui n’avaient rien à voir avec l’éthique
Contre la surpopulation, d’accord
Mais il faut que les femmes soient pour, d’abord !
Et derrière, toujours de grandes puissances financières
Et à une époque, le criminel de guerre
Henry Kissinger ( né en 1923 ) le très réactionnaire
Au Pérou, en harmonie avec la dictature militaire
Parfois, c’est le monde à l’envers
Car encore plus radical que la contraception
Stérilet, pilule, avortement, voici la stérilisation
Pour lutter contre la paupérisation
Quand des fascistes récupèrent le planning familial
Cela ne fait que du mal !
Et cela donne des arguments
Aux catholiques qui sont contre l’avortement
Contre aussi la contraception en général
Comme tous les adeptes de l’ordre moral
De se donner une bonne conscience politique
Alors qu’il s’agit d’une même clique !
Des fascistes aux intérêts différents
Qui avec leur idéologie font des arrangements
A des instants précis de l’Histoire
Quand cela les adoube, quelle foire !
C’est toujours tout bénéfice
Pour leur propre camp, ô grands maîtres du vice
Moi, pourtant, je suis pour la contraception
Pour l’avortement, pour la stérilisation
Mais pour les femmes, avec leur consentement
Non par pauvreté ou autre cause
Mais par réflexion, quand la conscience ose !
Comme quoi, tout est compliqué
Dans n’importe quel domaine, tout est mélangé !
Selon les intérêts économiques du moment
Selon les caprices des puissants
Ce qui est mal devient bien
Ce qui est bien devient mal
Au capital
Tout est égal !
Maintenant
Il y a des amitiés facebook, ô fumisterie
Des centaines de faux amis
Inutile de les rencontrer
Et un petit clic pour divorcer
Il n’y a pas d’amitié dans la réalité
L’électronique la remplace dans la virtualité !
L’on ne connaît jamais l’autre, dans sa vérité
De lui-même complètement ignorée
Alors par internet, c’est une débilité, une monstruosité !
Dans le monde de la séparation
Où tout est séparé de la vérité
Il n’y a que des amitiés séparées
Que le mensonge seul, fait tolérer !
Ce sont les amitiés de la séparation
C’est la seule orientation du capital
Séparant les gens d’eux-mêmes, des autres, c’est fatal
Et du capital, c’est l’unique possible ostentation
Car comme les oiseaux
Aux divers dialectes si beaux
Nous n’avons pas un magnétomètre dans le bec
Ces fameuses particules de magnétite
La magnétoréception sans aucune limite
Notre oeil est sans ce compas magnétique
Certes, nous avons le pharynx
Mais l’oiseau à son syrinx
Mais les êtres humains sont dans la misère
Que de beaux discours font taire
L’argent de la relation
N’est que la relation de l’argent
Il faut démissionner
De toutes les autorités
A rien, ne vouloir aspirer !
Il y a environ 290 millions d’années
Il y avait un supercontinent, la Pangée
Et de Panthalassa, mer gigantesque, la Pangée était entourée
Et puis aussi la dérive des continents
A la géologie, rien n’est vrai, tout ment
Et pourtant, aujourd’hui, nous voilà
Et tout cela, pour arriver à ce piètre résultat
Sans cesse des guerres, l’humanité échec et mat
Toutes les maladies mentales
Tous les suicides, toutes les violences conjugales
Aucune relation au malade, à l’hôpital
Partout l’ignominie, la souffrance du monde carcéral
Et l’esclavage salarial
Tout ce qui est à l’extérieur
Est l’exact reflet de ce que nous sommes à l’intérieur
Nos prisons, nos maisons, nos écoles, nos universités, nos hôpitaux
Notre technologie, notre industrie, nos usines, nos bureaux
Ce qui est laid ou beau
Rien de gratuit, rien de hasardeux
Nos automobiles, nos avions, tout ce qui est
De ce que nous sommes est l’exact reflet
Sur cette scène, tout est épicène
C’est notre miroir, où seule la séparation s’aime !
Comme à Fukushima
Où des SDF sont recrutés par la mafia
Au Japon ce sont les yakuzas
Pour décontaminer, ils sont des milliers
D’immenses réservoirs
Pour stocker l’eau devenue radioactive
Les catastrophes personne ne veut y croire
Sauf au Japon, où les fuites ne sont pas inactives
Comme les virus qu peuvent s’échapper des laboratoires
Et les êtres humains peuvent en être affectés
Comme quelques spécialistes ou médecins
Qui sont, et c’est rare, restés des humains
Le savent et le disent, sur l’hôpital public
Il se meurt, c’est au point critique
La machine privative, partout va s’imposer
Il faudra payer pour être bien soigné !
De toutes façons, il faudra un bon carnet d’adresses
Être bien soigné, bien réparé, tiendra de la prouesse !
Mémoire de l’Histoire
Tourisme de l’Histoire
Comme avant 1915, c’était la fosse commune
Pour les soldats tués à la guerre
Pas de plaque d’identité, et puis après, les cimetières
Ou le mémorial, pour les boucheries guerrières
Il fallait identifier le corps
La famille voulait récupérer son mort
Tout cela pour le monde des affaires
Pour des chefs réactionnaires, satisfaire
Et même des leaders anarchistes, à cette guerre
A participer à la gabegie, appelèrent !
La guerre du profit
N’est que le profit de la guerre
Vraiment, dans une société démente
Toute étiquette est compromettante !
Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur " hiway.fr "