Nous ne connaissons
Que quatre pour cent de l’univers
Et cependant de nos prétentions
Nous prenons les grands airs
Et c’est toujours les militaires
Qui gouvernent clandestinement, sur la planète Terre
Comme en 1915, avec l’affaire des 4 caporaux de Souain
Maupas, Lefoulon, Girard, Lechat
Fusillés pour l’exemple, pauvres gars
Pour un prétexte faux, de refus du combat
Alors que tout était charnier ici ou là
A cause de feu ( 1851-1937 ) le général Géraud Réveilhac
Qui méprisait les soldats, ce mac
La bêtise militaire au firmament, avec ce scélérat !
Son sadisme fut récompensé
Et grand officier de la légion d’honneur, il fut nommé
Mais les quatre caporaux furent réhabilités
En 1934, grâce à leurs veuves éplorées
C’est un exemple classique
De la pensée étatique
En tous lieux, en tous temps
Vivre sur Terre, c’est pas marrant !
Et tous les présidents
Sont avant tout les chefs des armées
De pauvres ou de riches, les enfants
Conditionnés, engrammés, programmés, pour obéir, pour tuer
Dans les armées
La hiérarchie n’est pas cachée
Dans la société
Qui se veut civile, il y a aussi des gradés
Certes pas de généraux
Mais des chefs des bureaux
L’ingénieur, le technicien, en sont les officiers
Ils donnent des ordres, ils sont écoutés
C’est plus hypocrite qu’à l’armée
Avec une pointe de subtilité
Mais finalement, tout est comme à l’armée !
C’est comme dans les manifestations
Pleines des futurs chefaillons
Pour empêcher toute révolution !
A toutes les époques, la soif du pouvoir
Inutile de le vivre pour le croire
Manifester avec des gens que l’on déteste
Manifester avec l’idéologie qui est la peste
Et à la vérité, c’est de l’esprit, une pollution
Que de se mélanger avec toutes les répressions
Dans n’importe quelle manifestation !
Le fascisme rouge des staliniens et des gauchistes
Le fascisme brun des fascistes et des réformistes
Toute cette poubelle du capitalisme
Et l’anarchie toujours toute seule
Contre tout ce monde qui la dégueule
Ou alors vous foutre des claques
Sur vos visages qui nous traquent !
Mais vos idioties sont grégaires
Elles vont en bande, les foules sont réactionnaires
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
Est une société militaire
Une société pour hommes et femmes d’affaires
La technologie est leur bras armé
Prendre la tension du monde, le surveiller
Plus c’est haut dans la hiérarchie
Plus c’est originaire de l’aristocratie
L’armée au service des riches
L’armée au service de la triche
Défendre la propriété, la richesse
Pauvreté de la richesse
Richesse de la pauvreté
Toutes les farces, toutes les messes
Enrôler le peuple et la vieille jeunesse
Pour en cas de guerre civile, de guerre sociale
Exterminer ceux et celles qui n’ont que dalle
Ce sont pour les capitalistes, des chiens avec des armes
Sur le qui-vive, en alarme
Et les gueux et gueuses, n’ont que leurs larmes
La culture de l’armée
Est l’armée de la culture
L’idéologie de l’armée
Est l’armée de l’idéologie
C’est une organisation de la mentalité
Qui est une mentalité de l’organisation
A l’école, au lycée, à l’université
A l’usine, au bureau, à la maternité
Et même pour manifester
Les mots d’ordre, les respecter
Il faut obéir, il faut commander
Il faut subir, il faut dominer
Des militaires avec ou sans l’uniforme
C’est une secrète et même armée !
Certes, je suis un misanthrope
Jamais, je ne suis au top !
Le 27 juin 1995, Qatar, du fric, devient une miss
Sur du sable, tout d’artifice
En 2022, coupe du monde de football
Théâtre du capital, un grand rôle
Le gaz naturel liquéfié, de l’économie, la geôle
Le travail y est comme ailleurs, forcé
Mais rarement ou à peine payé
Toujours et partout, des coups d’Etat, il y en a marre
Des changements de régime, sur le tôt, sur le tard !
La culture
Nous cherche des noises
La culture
Est toujours bourgeoise
La connaissance
Se fiche des dates, des faits
Des causes, elle ne voit que les effets
Elle veut savoir ce qui l’anime
De se connaître, elle ne veut aucune prime
Elle trouve toutes les notes, sottes
La culture n’est que de la mémoire
La connaissance n’est que de l’intelligence
Ainsi
La culture de l’idéologie
Est l’idéologie de la culture
Cela n’est jamais binôme
A la culture, l’intelligence est sale môme
La culture fait des concours
La connaissance préfère l’amour
La culture aime rivaliser
Dans tous les jeux de société
La connaissance refuse de dominer
Avec toute l’humanité, elle veut partager
Peu importe ce que l’on sait
Seul compte vraiment ce que l’on est
Et cela, la culture ne le sait jamais
Mais l’on est aussi ce que l’on sait
L’espèce humaine n’est pas intelligente, sinon, cela se saurait !
La culture nous éloigne des autres
La connaissance nous rapproche des autres
La connaissance de la culture
N’est pas la culture de la connaissance
Car nous ne sommes que tous et toutes les autres
De gré ou de force, des apôtres !
A la culture
Je est une imposture
Il faut obéir, il faut commander
Il faut subir, il faut dominer
A la connaissance
Le nous prend son essence
La culture comme sa jumelle, la science
Est vulgaire, avec sa vulgarisation
Qui vulgarise tant l’auteur que le lecteur
Le pauvre lecteur que l’on méprise, cet inférieur
La connaissance
Est plus légère, elle préfère la diffusion
Tous les mots sont connotés
La culture, elle, refuse de le divulguer
La connaissance, n’aime pas hiérarchiser !
Tout ce qui empêche une vraie révolution
Artistes, intellectuels, travail, idéologies, religions
Tout ce qui empêche de faire SA révolution
Dans sa propre tête, contre toutes les obsessions
Rien ne changera jamais
Si les êtres humains ne changent pas, c’est un fait !
Rien n’appartient à personne
Pour tous et toutes, la vie pourrait être bonne
Ainsi, en France, 10 pour cent des enfants
Ne sont pas du vrai faux père
C’est la facétie de l’adultère
La propriété sexuelle n’est pas naturelle
C’est pour l’héritage, purement artificiel
Je suis aussi un blablalogiste
Comme tout le monde, un peu fabuliste
Un INCOGNITO d’une autre planète
Dont tous les écrits sont des arêtes
Méprisé par les gauchistes, fascistes, nazis, intégristes, nationalistes
Bureaucrates anarchistes, staliniens, capitalistes, racistes, féministes
Ce serait le contraire qui m’embête
Sur vos gueules, recevez mes mains !
Il faut dire ce que personne ne dit
Il faut écrire ce que personne n’écrit
Sinon
Nous sommes des êtres de seconde main
A imiter, à répéter, c’est pas malin
Toujours à admirer, à applaudir
Ce que nous devrions maudire !
Tout ce qui vit à notre place
Tout ce qui est notre sur place
Artistes, intellectuels, scientistes, peintres, cinéastes
Idéologues, religieux, philosophes, politiciens, vidéastes
Tous les bords politiques, c’est la même caste !
Les identiques valeurs
De toutes les bourgeoisies, c’est vendu en magasin, le bonheur
Femmes ou hommes, de la vie, une même terreur
Et les gauchistes français de 2014, à l’extrême droite
Des gauchistes français des années 1970, qui ont la pensée étroite
La jeunesse est devenue vieille
Il est temps que sa conscience se réveille !
Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur " hiway.fr "