Le syndicat des avocats de France (SAF) s’étant félicité de la libération de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, l’officine israélienne qui se nomme "Bureau National de Vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) grimpe aux rideaux parce que le SAF qualifie de parti de gauche, le FPLP auquel Salah est accusé d’appartenir !
Le syndicat des avocats de France (SAF) a publié une tribune en hommage à Salah Hamouri, dans la revue trimestrielle du Journal du barreau de Marseille dans laquelle il compare le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) à un « parti de gauche ».
Dans cette tribune, le SAF se félicite de la libération récente – le 30 septembre dernier- de Salah Hamouri qui a purgé la majorité de sa peine dans une prison du Néguev.
Une déclaration de la Cour suprême israélienne reconnaît elle-même comme dérogatoire au droit commun la détention "administrative" c’est à dire sans inculpation ni jugement, subie par Salah Hamouri.
Outre qu’on ne voit pas le rapport avec la soi-disant vocation du BNVCA à "surveiller l’antisémitisme en France" (que Sammy Ghozlan voit bien entendu partout, au point d’avoir déposé plainte contre Stéphane Hessel de son vivant), le BNVCA s’indigne qu’on puisse comparer le mouvement de résistance Front Populaire de Libération de la Palestine à un parti de gauche.
Il s’aligne sur le régime israélien qui qualifie d’organisations terroristes tous les partis de libération nationale palestiniens, y compris l’OLP et l’Autorité Palestinienne.
(Quel rapport avec les juifs ?)
Ce sont les mêmes il est vrai qui qualifiaient Mandela de terroriste, et qui ont soutenu le régime d’apartheid sud-africain jusqu’à son dernier souffle !
Mais il y a encore en France des avocats et des magistrats qui ne s’y trompent pas ...