Si on supprimait une partie des universités, non ? Ça fera des économies, et ces salauds de pauvres ne pourront plus faire d’études, et en plus, le FMI et Angela seront content..!
Ooh mais t’inquiète pas, il suffit de pondre une loi tiens… la quoi ? La constitution ? La gratuité de l’enseignement ? Ne viens pas me faire chier avec tes idées « gauchisantes », hein !!!
Jeudi 28 mars – vous non plus vous n’en avez pas entendu parler dans les merdias..? – , le parlement grec a adopté une loi, nommée Plan Athéna (sic), qui vise à démolir l’enseignement supérieur gratuit et fourni par l’Etat. La loi a été passée de force, en violation flagrante de la constitution grecque qui ne permet pas l’abolition des universités. Mais ces porcs – en bons toutous du FMI – s’en foutent, il y a longtemps que la volonté du peuple ne les intéresse plus… Et en coulisse, les « héritiers » des colonels de la belle époque se frottent les mains frénétiquement. Il serait temps de sortir les piques pour faire prendre le soleil à certaines têtes !!!
La loi a été adoptée avec 148 voix pour et 125 contre. Les députés de la Gauche démocratique, le plus petit des trois partis formant la coalition dirigeante qui comprend aussi le parti conservateur Nouvelle Démocratie et le PASOK social-démocrate, ont voté contre ces mesures. Leur démarche était entièrement fondée sur le fait qu’un soutien à cette loi aurait risqué de mettre en cause leur possibilité à servir de caution de « gauche » à la stratégie d’austérité du gouvernement.
Athéna a pour conséquence la fermeture immédiate de quatre universités (soit dix pour cent des 40 restant). Il s’agit de l’université de Grèce-centrale, l’université de Grèce-occidentale, l’université internationale hellénique et l’université de Macédoine-Occidentale.
Environ 20 pour cent des instituts supérieurs d’enseignement technologique de Grèce seront également abolis et un certain nombre d’autres fusionneront pour devenir des facultés privatisés...