Comme quoi ya pas que la clique à Rabhi qui aime fait bosser gratis.
Extrait de "La vie de bureau chez Mermet : T’en baves là-bas si j’y suis"
"Sans compter les pigistes floués qui découvrent les vertus du travail gratuit et du respect zéro. Mermet, en effet, ne consent à rémunérer un reportage qu’après sa diffusion. Or, comme il ne prend pas toujours le temps d’écouter les bandes qu’il a lui-même commandées, ou qu’il les juge pas bonnes, ou qu’il a changé d’idée entretemps, elles risquent de finir à la trappe sans rapporter un centime à son auteur. Pas mal, pour quelqu’un qui combat avec ardeur l’exploitation. « Le maître-mot, au coeur des crises rituelles et récurrentes, c’est « sabotage », poursuit Joëlle. Régulièrement, les membres de l’équipe sont qualifiés d’« invertébrés », indignes de travailler pour l’émission. [ ] Dès que quelque chose ne tourne pas rond, dès qu’une cassette manque quelque part, ou un micro, jusqu’au moindre détail, c’est la faute de l’assistante. » Exemple d’amabilité lancée par l’interviewer du sous-commandant Marcos à sa subordonnée, qui bossait dix à onze heures par jour, parfois sans déjeuner : « Tu vois ce que c’est, rien ? Toi, t’es moins que rien. »" http://www.cequilfautdetruire.org/spip.php?article51