Justice For Zak/Zackie Oh !
Projection du documentaire de Maria Louka et de Thodoris Prodromidis "Les nuits drag d’Athènes" (sous-titré en anglais), suivi d’un débat avec Nikos Kostopoulos (frère de Zak/Zackie Oh), Maria Louka (journaliste) et Alexandros Katsis (photographe).
Leur livre "Society doesn´t fit me, but my Little black dress does", sera disponible en anglais et tous les bénéfices de la soirée iront au soutien des coûts judiciaires du procès de l’assassinat de Zak/Zackie Oh (https://gogetfunding.com/justice-for-zak).
Une expo sera ouverte du 15 au 22 février sur la vie de Zak et les actions qui ont suivi sa mort.
Le 21 septembre 2018, Zak Kostopoulos a été brutalement assassiné en plein jour au centre d’Athènes. Il était âgé de 33 ans, grec, gay, séropositif, militant au sein de la communauté LGBTQI+ contre toute forme de discrimination et de violence et artiste drag (Zackie Oh). Zak/Zackie Oh a été tué dans la rue Gladstone, par deux petit-bourgeois/proprietaires de commerces et huit flics, sous les yeux et les caméras de passants. Très peu parmi eux ont réagi à cette scène brutale.
Zak/Zackie Oh avait été agressé plusieurs fois par le passé. Il avait dit dans de nombreux entretiens qui lui ont été consacrés, qu’il criait assez fort et courait assez vite pour pouvoir s’échapper, qu’il avait de la chance. Ce jour-là, le 21 septembre 2018, Zak/Zackie Oh n’a pas eu de chance.
Lynché à mort, en plein centre d’Athènes et en plein jour, il a succombé aux coups violents du propriétaire d’une bijouterie (où il serait soi-disant entré pour voler) et du propriétaire d’une agence immobilière. La police à son arrivée a continué à maltraiter Zak/Zackie Oh qui gisait sur la rue, son visage couvert de sang. Il a été transféré à l’hôpital, menotté, alors qu’il était probablement déjà mort.
Après 16 mois de désinformation, d’humiliation de la victime, d’omissions flagrantes dans l’enquête de la police et de retards injustifiés dans l’investigation de l’affaire et des procédures disciplinaires, les deux auteurs et quatre policiers ont été appelés en justice pour avoir infligé des "lésions corporelles mortelles" et non pour homicide. Le procureur et le conseil judiciaire ont estimé que ceux qui avaient frappé, traîné et menotté un homme impuissant et sanglant sur le trottoir, ne l’avaient tué que par negligence.
Ces accusations constituent une insulte à la mémoire de Zak/Zackie Oh et vont à l’encontre du bon sens de la justice. Nous sommes du côté de sa famille dans la lutte difficile qui commence, afin d’éxiger la seule justice possible pour Zackie Oh avec eux. Nous continuerons de lutter contre l’homophobie, le fascisme et la « normalité ». Pour qu’il n’y ait plus de victime : Nous n’oublions pas, nous ne pardonnons pas et nous n’avons pas peur. Nos vies en valent la peine !
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