Ce dimanche 16 juin 2013 , 34 personnes ont été expulsées de la formidable forteresse Europe vers le Congo.
Une vingtaine de personnes qui résidaient en Belgique depuis plus ou moins longtemps (un depuis 21 ans), peu importe, une dizaine venant d’Irlande, trois de France (dont un depuis 30 ans) et un-e d’Allemagne.
Quelle admirable efficacité européenne! Là il faut dire qu’ils savent s’y prendre, pour servir les intérêts immédiats des politiques dites migratoire - entendez, faisons du chiffre, copinons avec les pays "d’accueil" cela nous donnera une bonne image et nous attirera des électeurs dont on se fout en fait, mais qui nous permettront de poursuivre nos intérêts particuliers ; oui pour ça ils sont prêts à tout.
Combien leur a coûté ce "Beech 1900", quels efforts déployés pour arrêter, enfermer, trouver le nombre suffisant de personnes dans ces quatre pays?
Ensuite, les personnes ont été emmenées vers Steenokkerzeel dans un centre fermé belge qui manquait cependant de places en isolement. Ben oui, il faut isoler les personnes la veille de leur expulsion. Isoler, comprenez mettre au cachot, si nécessaire avec la médication adéquate pour les plus récalcitrants.
Ensuite le jour venu elles- ils seront obligé-es de quitter le centre, un à un, probablement comme pour de précédentes expulsions se diriger dans une haie de policiers, armés, parfois accompagnés de chiens, ils devront se placer dans le bus qui les mènera vers l’avion qui les attend sur l’aéroport militaire. Ah bon? s’agirait-il d’une opération militaire? FRONTEX fonctionne donc bien sur fonds européens comme une armée que l’Europe ne possède pas... mais pour les migrants, tout est possible?
En général tout ce temps - et même après, ils seront menottés.
Parfois, dans les bus, des policiers se lâchent et les personnes que l’on expulser doivent encore subir des humiliations verbales, parfois elles seront blessées mais si elles ne retournent pas au centre, elles ne pourrons pas le raconter.
Certain-es, dans la crainte de ce qui les attend dans le pays de destination qui leur a été imposé par les instances européennes, osent se rebeller. Qu’à cela ne tienne, comme cela se produit, elles/ils pourraient être immobilisé-es par le personnel du centre et une injection leur sera administrée, sans médecin, sans leur dire ce qu’on leur injecte. Après, elles-ils seront étrangement sages, dociles, amorphes!
Dans le pays qui leur a été imposé qu’est-ce qui les attend?
La porte-parole de l’Office des étrangers de Belgique nous rassure " il faut savoir que toutes les instances se sont prononcées et n’ont pas estimé qu’il y a danger". Bon, ben si elle le dit, y a plus qu’à le croire!
Un nouveau chapitre dans le livre d’histoire des horreurs, d’histoire de la honte est clos. Et comme le précisait un-e journaliste, lorsque les expulsions se font par des vols militarisés les "associations de défense des sans-papiers" n’ont pas les même moyens de pression que lorsqu’il s’agit d’expulsions par des les vols de ligne. Ce-tte journaliste le regrettait-elle/il ou cela lui permet de finir cette info sur une note quelque peu humaine? Il y aurait donc des "défenseurs des sans-papiers" qui leur permettent de se réfugier derrière elles-eux pour se préserver un peu d’humanité?
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