L’histoire est triste et ça devrait servir de leçon aux pompiers pyromanes de l’antisémitisme. Au lieu de profiter de la vitrine médiatique, de l’écho qui a raisonné dans tous les médias pour présenter l’histoire d’Ilan Halimi, film présenté en avant-première à l’Elysée, les divagations morbides et mortifères du réalisateur ont tout gâché.
Alexandre Arcady le réalisateur du film, au lieu de vendre son film s’est contenté de parler de Dieudonné, que dis-je, d’insulter Dieudonné, comme si ce dernier avait à voir avec ce drame, de près ou de loin. Il a d’ailleurs poursuivi sa promotion calamiteuse en parlant du tueur en série Mohammed Merah, en ne mettant l’accent que sur l’assassinat d’enfants juifs tout en oubliant outrageusement les autres. Bref, Merah a tué la France, toute la France, toutes les origines confondues. Et que dire de sa sortie désastreuse après son passage chez Ruquier et ses mensonges sur Ayméric Caron ? Affligeant.
Il a donné l’image d’un mythomane, d’un arnaqueur et d’un belliqueux dont la suffisance a tout surpassé, surtout l’envie d’aller voir ce film. Je suis allé le voir par solidarité mais, quelle déception. Un navet parmi tant d’autres. Mal fait, surjoué par des acteurs en mal de crédibilité, tous mauvais pour le coup, de Zabou Breitman à Pascal Elbé. Ils ont été tellement nuls que ça ne donne pas envie d’aller voir le film à nouveau…
Sorti mercredi dernier sur 151 copies, son film 24 jours, la vérité sur l’affaire Halimi, consacré à l’affaire de ce jeune juif assassiné sauvagement par le "gang des barbares", n’a attiré que 54 800 spectateurs depuis une semaine, soit 8000 personnes par jour, dans des salles pouvant contenir journellement plus de 50 000 personnes à travers toute la France. Un échec retentissant et surtout cuisant pour le cuistre. Ses polémiques à la con ont miné ce film, qui pouvait être vu par solidarité mais, il a tout cassé…