Un emploi sur dix dans le monde, la première source de recettes pour près de 50 pays, le tourisme reste avant tout une affaire de gros sous. Pour cela on recompose la géographie autour de lieux emblématiques, on aménage le bord de mer, la montagne, le centre-ville, l’arrière-pays, la campagne et la forêt pour attirer le client et lui faciliter l’accès.
On remodèle les paysages, le climat et l’histoire pour que le produit soit le plus attrayant. On crée les évènements qui séduiront les foules ; les festivals d’été sont légion.
L’industrie touristique s’étend à tous les territoires et intéresse tous les secteurs de l’économie. Depuis quelques années, ce tourisme globalisant de masse inquiète.
À Venise, Barcelone ou encore Marseille, une fronde s’organise.
Face à la multiplication des navires de croisière géants et à l’augmentation du prix des loyers à cause des plateformes de locations de logements de tourisme, des manifestations s’en prennent aux excès du tourisme de masse.
Opposants à un projet touristique, le Center Parcs de Roybon, nous souhaitons questionner non pas seulement les excès du tourisme de masse mais aussi leurs alternatives. Nous souhaitons également nous intéresser à l’origine et à l’essence même du tourisme ; à ce tourisme qui ouvre les frontières là où elles sont étanches à celles et ceux qui ont quitté leur terre inhospitalière.
Nous vous invitons à participer les 29, 30 juin et 1er juillet 2018, à la maison forestière de la Marquises à Roybon, à des discussions, des ateliers, des projections sur toutes ces questions et probablement d’autres qui émergeront.
Vous retrouverez l’affiche et le programme du week-end ici :
https://zadroybon.wordpress.com/