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Centres fermés: violences et racisme d’état

gepost op 20/12/21 Trefwoorden  No Border 

Dimanche 19/12, une quinzaine de militant.es étaient présent.es devant les centres fermés 127 bis et Caricole. Plusieurs échanges ont eu lieu avec les détenu.es.
Les militant.es présent.es sur place insistent sur l’importance des soutiens en face des centres. En effet, très peu de personnes se déplacent jusque Steenokkerzeel (ou en face de tout autres centres fermés). Pourtant, les personnes enfermées dans ces prisons sont directement victimes du racisme d’état et de la violence institutionnelle qui en découle.

Elles le disent: elles ont besoin de voir des soutiens, de savoir que nous sommes beaucoup à cracher sur ces prisons et à refuser la politique d’un état intrinsèquement raciste. Les personnes en lutte à l’intérieur sont fréquemment acculées à la répression des matons : à la moindre grève de la faim, à la moindre contestation, elles risquent le cachot, les fouilles, les tabassages, et les insultes.

Sur les quelques minutes restés en face du Caricole, les militant.es ont
d’ailleurs pu entendre les insultes mollardées par les gardiens "Dégagez bande d’en*** : profond, subtil et gracieux. La police, quant à elle, était en nombre sur place et autour des centres.

Aller devant les centres, c’est soutenir les personnes enfermées dans leur lutte, c’est aussi montrer que malgré leur volonté d’invisibiliser ces prisons, nous seront là pour crier qu’on à honte d’un état qui dresse des murs et des barbelés pour enfermer. On sera là pour faire vivre l’idée que seul un monde où les frontières ont été éradiquées mettra fin à ces violences institutionnelles.

Après la visite, les militants ont reçus plusieurs appels : beaucoup des personnes enfermées disent avoir demander l’asile. Certains détenu.es sont enfermé.es depuis des mois. D’autres vont être expulsé.es dans un pays ou ils/elles sont en danger.
On constate également que certains détenu.es sont suivis par des avocats problématiques (peu de suivi, racisme,...) Du coté des assistants sociaux, ils disent qu’ils/elles sont "menaçant.es" et "tyranniques". Les centres fermés, sont des lieux de violences multiples : de l’arrestation par la police, à la surveillance des matons en passant par les assistants sociaux (dont l’objectif est de faire en sorte que les personnes soient expulsées).

Soyons toujours plus nombreux.ses devant les centres !


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