Me voilà
Censuré sur Indymedia Bruxelles
Qui à ma censure était pucelle
Mais voilà
Suis pas politiquement correct
Car toute conformité me débecte
Mais voilà
Suis pas conforme
Car tout doit avoir une forme
Et même à la poésie
Je suis de l’anarchie
En dehors des idéologies
Cela dérange les acquis
En dehors des religions
Contre moi, toutes les traditions
Contre moi, toutes les censures, toutes les modérations
Qui dénonce toutes les panoplies
Aura le monde entier contre lui
Le dogmatisme religieux
Le dogmatisme idéologique
Le dogmatisme philosophique
Le dogmatisme scientifique
Le dogmatisme politique
Qui ont tous des dieux
C’est moi, toi, ils, elles, eux
Ainsi, rien ne change jamais
Aucun dogmatisme ne mérite le respect !
Il faut pourtant
Déranger nos certitudes
Il faut pourtant
Déranger nos certitudes
Douter de tout
Car tout est devenu fou
Comme aussi bien souvent
Du militaire bien plus que militant
Militant militaire
Militaire militant
Ou alors c’est un révolutionnaire
Qui veut balayer toute cette poussière
Pas de censure, rien est à taire
C’est pourtant évident
C’est le non-dit qui fait le conflit
La censure veut castrer toutes les envies
Avec des rubriques arbitraires, des cela, des ceci
La séparation n’est pas l’anarchie
Pourtant
Où l’on devrait pouvoir s’exprimer
La domination a bien su tout confisquer
La domination gauchiste
La domination fasciste
La domination stalinienne
La domination de toutes les bureaucraties
C’est beaucoup moindre sur les sites de poésie
Les visages de la domination capitaliste
Comme pour un mariage, une liste !
La contre-révolution
Est présente aussi dans les manifestations
Avec des bureaucrates militantes et militants
Des hiérarchies et des organisations
Le plus souvent
Mais l’ennemi commun, le gommant
Des gens
Qui ne peuvent pas se voir en peinture
Fausses alliances pour que cela dure
Oui, je me me répète
Oui, je me végète
Le capital
C’est l’extrême gauche
C’est la gauche
C’est la droite
C’est l’extrême droite
Je comprends que cela nous dérange
Je comprends que cela vous dérange
Et sans hypocrisie
Le massacre serait général
Tout le monde croyant avoir raison, c’est fatal
Le capital est une détestation globale
Du copinage superficiel, mais pas d’amitié, mais pas d’amour
L’aliénation généralisée, c’est du lourd
Et trop de chefs, de leaders, de mandarins
Dont nous sommes finalement les crétines et les crétins
De tout, je suis le petit canard, ô vilain !
Et le sentiment d’inappartenance
Où que j’aille
En rien, il ne faut être ouaille
Sinon, ouille, ouille, aïe, aïe
Et l’on me censure, et l’on me rature
Elle déplaît tant mon anti-écriture
Mais cela m’amuse
Je le dis sans aucune ruse
Cela n’est pas une tragédie
Car partout, la vérité on la vomit
Je ne cherche pas à plaire
Je ne cherche pas à déplaire
Mais le fascisme, mais le libéralisme, mais le gauchisme
Mais le stalinisme, mais le militantisme, mais le syndicalisme
Voilà bien divers aspects de la contre-révolution
Du capital ce sont des incarnations
Il y aurait donc une guerre civile
Dans la guerre civile
Les gens de la rue ne sont pas si imbéciles
Et toujours des pions du capital
Infiltrés dans toutes les organisations
Pour ainsi, sans cesse, préparer sa résurrection
Pions staliniens, pions libéraux, pions nazis, pions fascistes
Pions démocrates, pions gauchistes, pions faussement anarchistes
Pour la fabrique capitaliste
Et donc, à bas les partis, à bas les syndicats, à bas les organisations
Où l’on ne recherche que la domination
Pour enfin que vienne et vive la révolution !
Patrice Faubert ( 2016 ) puète, pouète, peuète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur " hiway.fr "