Voici leurs noms et leurs visages. "Nous ne les oublierons pas", annonce Defense Children International (DCI), dont la section Palestine défend depuis 25 ans les enfants Palestiniens arrêtés, détenus, et torturés par Israël.
DCI est l’ONG qui a fait déposer au parlement américain un projet de loi (H.R. 4391) qui demande que l’argent versé par les USA à Israel ne serve pas à torturer des enfants et à leur infliger des traitements cruels et dégradants.
Ce projet de loi déposé en novembre dernier par la la députée républicaine Betty McCollum, est désormais soutenu par 29 congressistes américains.
L’ONG rappelle qu’Israel est seul pays au monde à traduire devant des tribunaux militaires 700 enfants par an. Et que 3 enfants palestiniens sur 4 arrêtés par Israel sont soumis à de mauvais traitements.
DCI a également lancé une campagne sur la situation des enfants palestiniens de Jérusalem-Est, qui font les frais d’une politique discriminatoire, avec des classes surchargées, des ordures dans les rues qui ne sont pas ramassées par la municipalité, et des services publics déficients à tous points de vue.
Ces enfants vivent en outre dans la peur constante que leur statut de "résidents" leur soit ôté, et d’être déportés. Véritable épée de Damoclès au-dessus de la tête de tous les Palestiniens de Jérusalem-Est, ce statut est surréaliste, quand on sait que les habitants de Jérusalem-Est y sont enracinés depuis bien avant la création de l’Etat d’israel.
Et malgré cela, Israel a révoqué supprimé ce statut à 14.595 Palestiniens de Jérusalem-Est entre 1967 et 2016, sans parler des 35 % de cette partie de la ville confisqués et donnés à des colons israéliens. Israel n’alloue que 13 % de Jérusalem-Est pour le logement des Palestiniens, dont les maisons sont par ailleurs régulièrement démolies, et leurs habitants jetés à la rue !
De plus, le nombre d’enfants palestiniens de Jérusalem-Est arrêtés et incarcérés par Israel ne cesse d’augmenter. Arrestations au milieu de la nuit, à leur domicile, interrogatoires en l’absence de parents et d’avocats, violences et transferts.
C’est pourquoi DCI a lancé une campagne auprès de l’Union Européenne et des Nations Unies pour qu’elles se saisissent de ce dossier, et demandent des comptes à Israel sur cette inégalité institutionnalisée depuis l’annexion unilatérale et illégale de Jérusalem en 1967.
Avec le transfert de l’ambassade étatsunienne de Tel Aviv à Jérusalem, la situation de non droit ne peut qu’empirer pour ces enfants, souligne DCI, qui a lancé la pétition suivante :
http://www.theotherjerusalem.org/petition?recruiter_id=39717
Pour soutenir financièrement Defense Children Intarnational et son action en faveur des droits des enfants Palestiniens : www.dci-palestine.org - +972.2.242.7530 - +972.54.558.3985