14/02 & 15/02 : Marche pour la solidarité - Mars voor solidariteit
Des réfugiés “Lampedusa” marchent pour la solidarité, la conscientisation et la reconnaissance mutuelle.
Lampedusa-vluchtelingen te voet onderweg voor solidariteit, bewustmaking, elkaar leren kennen...
De Bruxelles à Anvers, le samedi 14 et le dimanche 15 février
Van Brussel naar Antwerpen, zaterdag 14 en zondag 15 februari
Samedi 14 fevrier
8h : Départ Occupation VSP (184c bd Léopold II) : via Occupation Ebola ( Botanique- place Quetelet) vers Vilvorde ( 11 Km)
11H – 12h : arrivée Vilvorde, soupe et tartines/fromage : salle à déterminer
12h – 16h : marche vers Malines, ( 14 Km) par Eppegem, Zemst..
16h – 17h : visite de la Caserne Dossin, film d’indtrodcution, témoignage Simon Gronowski, UPJB, petite casse-croûte et boisson par l’asbl. Salaam
17h : on va vers institut Scheppers pour souper
17h – 20h : souper/ faire la vaisselle/
Dimanche 15 février
7h : réveil...
7h30- 8h30 ,petit déjeuner instituut Scheppers
8h30 : depart vers Breendonk ( 10Km)
10h30 – 12h : accueil, café, visite à Breendonk, evenement de presse
12h – 13h : picknick, café... visite salle d’ exposition
13h : départ vers cimetière ’ Schoonselhof’ Hoboken ( 15Km) par Willebroek, Boom, Niel, Schelle, Hemiksem,
17h -18h : hommage aux ’ Inconnu 1’ et ’Inconnu 2’ enterrés au cimetière, premiers réfugiés morts dans la mer...
18h20 : tram vers Berchem Station Antwerpen
19h – 20h : marche dans la ville d’ Anvers (4Km)
20h – 2130 : manger/ moment de clôture Anvers, Salle H.Geest
21h30 clôture et retour vers la gare Centrale d’Anvers
22h09 ou 22u17 : train vers Bruxelles ( Charleroi) arrivée 23h Bxl
Reisweg en programma van de “Lampedusa-mars”
zaterdag 14 februari
8 u : Vertrek van aan de Bezetting VZP (184c Leopold II -laan) via “Bezetting Ebola” (Kruidtuin, Queteletplaats) naar Vilvoorde (11 Km)
11 u : aankomst Vilvoorde, soep, boterhammen, kaas – zaal nog te bepalen
12 – 16 u : mars naar Mechelen (14 km) langs Eppegem, Zemst
16 – 17u : bezoek aan de Dossin-kazerne (inleidende film, getuigenis van Simon Gronowski, UPJB, lichte maaltijd van vzw Salaam
17 u : naar Scheppersinstituut voor het avondeten
17 – 20 u : Avondeten en afwas
Zondag 15 februari
7 u : Opstaan
7,30 – 8,30 u : Ontbijt in het Scheppersinstituut
8,30 u : Vertrek naar Breendonk (10 Km)
10,30 u : verwelkoming, koffie, bezoek aan Breendonk, persgebeuren.
12 – 13 u : Picknick, koffie, bezoek aan de tentoonstelling
13 u : vertrek naar het kerkhof “Schoonselhof” te Hoboken (15 Km) langs Willebroek, Boom, Niel, Schelle, Hemiksem
17 – 18 u : eerbetuiging aan het graf van de “Onbekende 1” en “Onbekende 2 ”, de eerste vluchtelingen naar België die op zee gestorven zijn
18,20 u : Tram naar Berchem-Station in Antwerpen.
19 – 20 u : Mars door Antwerpen (4 Km)
20 – 21,30 u : avondeten en eindmoment Antwerpen , zaal Heilige Geest
21,30 : afsluiting en terugkeer via Centraal Station Antwerpen
22,09 u of 22,17 u : trein naar Brussel ( Charleroi) – aankomst Brussel : 23 u
[NL lager]
Ils sont encore collées sur la rétine, les images des migrants sur des cargos surchargés, prêts à couler.
En décembre encore, en moins d’une semaine, deux cargos, chargés de plus de mille réfugiés, sont partis à la dérive, abandonnés par leurs équipages.
Avec, en 2014, plus de 3000 naufragés connus, la Méditerranée est devenue la ’mer de la mort’ !
C’est une catastrophe humanitaire, indigne de notre société humaniste. Une fois arrivés en Europe, les gens commencent une quête interminable pour trouver un logement, du travail, de la reconnaissance et une existence digne de ce nom.
Sans aucune perspective, car malgré le fait que dans le monde 50 millions de personnes ont dû quitter leur maison, village ou pays, en Belgique le nombre de demandes d’asile a baissée d’un tiers les 15 dernières années : en 2000 il y avait 42.000 demandes, aujourd’hui il n’y en a plus que 15.000. Et encore, une sur deux demandes est refusée, parmi lesquelles même de familles qui viennent de pays en guerre. En outre ceux qui, en danger de mort, s’enfuient pour échapper à la violence, la dictature et l’oppression, il y a les réfugiés économiques. Des gens qui cherchent désespérément une vie décente, qui veulent plus que simplement survivre, qui veulent la liberté d’expression, un emploi convenable, des possibilités d’études pour leurs enfants.
La plus-value de ces personnes n’est à ce jour pas reconnue par le gouvernement. Avec eux, nous sommes convaincus qu’ils peuvent effectuer du travail utile et nécessaire pour la société.
En plus , selon un rapport de l’ de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique), publié par la Libre Belgique, un immigré contribue en moyenne 3500 € par an au fisque.
Malgré cela, la politique actuelle du Secrétaire d’Etat à l’Asile et des Migrations durcit les procédures de la reconnaissance, ne permet pas à tous les candidats d’épuiser toutes les procédures, multiplie les vols de repatriement, ajoute des pays discutables à la liste des ’pays sûrs’ et veut modifier la loi pour pouvoir effectuer des perquisitions sans mandat.
C’est à cause de ces évolutions que les gens sans séjour légal se sont réunis dans un Front d’Action. Ils veulent appuyer leurs revendications et exiger la reconnaissance de leur plus-value, leur liberté et leur entière dignité humaine. Ils veulent enfin pouvoir participer pleinement à la société et construire leur propre vie..
Aujourd’hui 80 % des gens sans séjour légal ont épuisé tous leurs recours. Malgré la Convention de Genève et les directives européennes, des réfugiés de guerre et d’autres groupes vulnérables n’ont plus aucune protection.
La campagne de régularisation de 2009 était un pas dans la bonne direction, mais c’était une opération unique. 38.000 personnes ont été régularisées, mais des milliers sont restées sans réponse, sans tenir compte des nombreuses réponses négatives. La régularisation par l’insertion professionnelle est restée pour la plupart lettre morte.
Tout cela a obligé des dizaines de milliers de personnes de se mettre en mode « survie », cachés dans nos villes.
Nous demandons pour tous une régularisation basée sur 5 critères permanentes inscrites dans la loi et une procédure devant une commission indépendante. Pour les mineurs, nous demandons une procédure
séparée, axée sur leur vulnérabilité et leur intérêt spécifique.
Ces 5 critères sont :
1. La procédure d’asile longue (3 ans, y comprise la procédure devant le Conseil d’État) : c’est un critère avancé par le Collectif Mobilisation 2009 et ’les Voix des sans-papiers’
2. La garantie de ne pas être renvoyé au pays d’origine : critère avancé par le Collectif des Réfugiés afghans et le groupe Ebola.
3. Avoir des liens sociaux durables en Belgique ou avoir des circonstances humanitaires exceptionnelles comme raison pour le demande de régularisation : critère avancé par le Collectif Mobilisation 2009 et ’les Voix des sans-papiers’
4. Le fait d’avoir un projet pour une contribution sociau-économique en Belgique : critère avancé par le Collectif Mobilisation 2009 et ’les Voix des sans-papiers’
5. Être gravement malade ou handicapé
Déroulement de le marche
Notre marche démarre devant le bâtiment occupé par ’ La voix des sans-papiers’, boulevard Léopold II à Molenbeek. Ce bâtiment est devenu depuis quelques mois le symbole de la situation et de la lutte des gens sans papiers.
Nous voulons présenter ces aspirations à l’ archevêque Léonard et à l’évêque Bonny et demander leur médiation. Les rencontres en cours de route avec des citoyens, les syndicats, les associations et les pouvoirs locaux sont aussi très importants. Ces contacts peuvent mener à plus de compréhension et solidarité.
Aussi nous voulons dénoncer des violations semblables du passé contre les droits humanitaires.
C’est pourquoi nous nous rendrons pendant la marche à la caserne Dossin à Malines, à partir de laquelle des centaines de réfugies, juifs et tziganes, ont été mis au transport vers les camps d’extermination.
Le lendemain nous visiterons aussi le Fort de Breendonk ou des prisonniers politiques, des partisans et des résistants ont été enfermés et exécutés.
A Hoboken nous irons au cimetière où les premiers passagers clandestins morts en Belgique sont enterrés. C’étaient ’l’inconnu 1’ et ’l’inconnu 2’, trouvés dans la cale du cargo Elise D, étouffés entre les balles de cacao. Ils ont été enterrés il y a 20 ans,le 2 janvier 1995.
Nous vous remercions de tout cœur pour la solidarité.
Le Front d’Actions des Migrants (FAM) : collectif Mobilisation 2009, La Voix des Sanspapiers,
Goupe Ebola, Collectif des Afghans, Mrax, Crer, Resf, Kids Parlement.
Adresse de contact : : MRAX, rue de la Poste 24, 1030 Bruxelles
Contacts :
Oscar Flores : 0496 40 33 09 - Riet Dhont : 0476 40 80 41
[NL]
We hebben ze nog helder voor ogen, de beelden van migranten op overvolle cargo’s, zinkensklaar.
Voorbije december nog sloegen op minder dan één week tijd twee vrachtschepen, met meer dan
1000 vluchtelingen aan boord, stuurloos op drift nadat ze door hun bemanning verlaten waren. Met meer dan 3000 gekende drenkelingen in 2014 alleen al en vele onbekenden is de Middellandse Zee een ‘zee des doods’ geworden ! Dit is een humanitaire ramp, een humanistische samenleving onwaardig. Eenmaal in Europa beginnen deze mensen aan een eindeloze dooltocht op zoek naar een woonst, werk, erkenning en een waardig bestaan.
Uitzichtloos, want, ondanks het feit dat mondiaal meer dan 50 miljoen personen gedwongen hun huizen, dorpen en land moesten verlaten is in België het aantal asielaanvragen de voorbije 15 jaar tot één derde gedaald, 42.000 aanvragen in 2000, 15.000 vandaag. En nog worden 1 op 2 van deze aanvragen geweigerd, waaronder zelfs families uit oorlogslanden. Naast diegenen die uit gevaar voor hun leven op de vlucht zijn, voor geweld, dictatuur en onderdrukking zijn er ook economische vluchtelingen, mensen op zoek naar een ‘menswaardig bestaan, naar méér dan overleven, naar vrijheid van meningsuiting, naar een waardige baan, naar studiemogelijkheden voor hun kinderen.
De meerwaarde van die personen wordt vandaag miskend door de regering. Wij en zij daarentegen zijn ervan overtuigd dat zij nuttig en noodzakelijk werk kunnen doen voor de gemeenschap. Bovendien kan, volgens een rapport van De Organisatie voor Economische Samenwerking en Ontwikkeling , OESO, gepubliceerd door La Libre Belgique, een immigrant gemiddeld tot 3500 € per jaar bijdragen aan de fiscus. Toch verscherpt het huidige beleid van het Staatssecretariaat van Asiel en Migratie zijn procedures van erkenning, geeft ze niet alle aanvragers de kans hun procedures af te werken, verhoogt ze de terugkeervluchten, voegt ze twijfelachtige landen toe aan de zogenaamde ‘veilige landen’ en wil ze een wetswijziging om huiszoekingen uit te kunnen voeren zonderhuiszoekings bevel.
Het is omwille deze gang van zaken dat mensen zonder wettig verblijf zich verenigd hebben in een Aktiefront Zij willen hun eisen kracht bijzetten en erkenning afdwingen voor hun meerwaarde, hun recht op vrijheid en voor hun menselijke waardigheid in het geheel. Zij willen eindelijk volwaardig kunnen deelnemen aan het maatschappelijke leven en een eigen leven uitbouwen.
Momenteel zijn 80% van de mensen zonder wettig verblijf uitgeprocedeerd. Ondanks de conventie van Genève en Europese richtlijnen genieten ook oorlogsvluchtelingen en andere kwetsbare groepen geen enkel bescherming.
De regularisatiecampagne van 2009 was een stap vooruit, echter een one shot operatie. 38000 aanvragen voor regularisatie kregen een positief antwoord, doch bleven er nog duizenden onbeantwoord, naast de vele negatieve antwoorden. De beloofde regularisatie via tewerkstelling bleef voor het merendeel dode letter. Dit alles maakt dat tienduizenden op overlevingsmodus leven, verscholen in onze steden.
Wij vragen voor hen allen een regularisatie die zich baseert op 5 permanente, in de wet
ingeschreven criteria en een procedure voor een onafhankelijke commissie. Voor minderjarigen
vragen we een afzonderlijke procedure gericht op hun kwetsbaarheid en hun specifiek belang.
De 5 criteria zijn : :
1. De lange asielprocedure (3 jaar, daarin eveneens de procedure voor de Raad van Staten
inbegrepen) ; een criterium naar voor gebracht door het Collectief Mobilisatie 2009 en ’les
Voix des sans papiers’)
2. De onmogelijkheid van terugkeer naar het land van oorsprong : criterium naar voor gebracht door het collectief Afghaanse vluchtelingen en de groep Ebola.
3. Het hebben van duurzame sociale banden in het land hier of het hebben van humanitaire
uitzonderlijke omstandigheden als reden voor aanvraag van regularisatie : criterium naar
voor gebracht door het collectief Mobilisatie 2009 en en ’ La Voix des sans papiers’
4. Het feit van in het bezit zijn van een project tot sociaal economische bijdrage in België ;
criterium naar voor gebracht door het collectief Mobilisatie 2009 en ’ La voix des sans papiers’.
5. Ernstig ziek of gehandicapt zijn.
Verloop van de mars
Onze mars start aan de bezetting van ’La voix des sans-papiers’, aan de boulevard Leopold II in
Molenbeek, dat sinds enige maanden symbool is geworden van de situatie en de strijd van mensen zonder papieren.
We willen deze verzuchtingen aan de aartsbisschop Leonard en aan bisschop Bonny voorleggen en om hun bemiddeling vragen. De ontmoetingen onderweg met burgers, syndicaten, verenigingen en lokale besturen zijn evenzeer heel belangrijk. Contact kan leiden tot begrip en solidariteit.
Ook willen we gelijkaardige inbreuken tegen mensenrechten uit het verleden in het daglicht zetten.
Daarom bezoeken we onderweg de Dossinkazerne, vanwaaruit vluchtelingen Joden, zigeuners naar concentratiekampen gevoerd werden. We brengen een bezoek aan het Fort van Breendonk, waar politiek gevangenen, partisanen, verzetsmensen werden opgesloten en geëxecuteerd.
We bezoeken het kerkhof van Hoboken waar de eerste omgekomen verstekelingen in België
begraven liggen. Het waren d ’onbekende 1 ’ en ’onbekende 2’ , gevonden in het schip Elise D,
gestikt tussen de cacaobalen. Zij werden begraven op 2 januari 1995, 20 jaar geleden.
Wij danken U hartelijk voor Uw solidariteit
Le Front d’Actions des Migrants (FAM) collectif Mobilisation 2009, La Voix des Sanspapiers,
groupe Ebola, collectif des Afghans, Mrax, Crer, Resf, Kids Parlement.
Contactadres : MRAX, Poststraat 24, 1030 Brussel
Contactpersonen : Oscar Flores : 0496 40 33 09 Riet Dhont : 0476 40 80 41
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